« Nous sommes un peuple de 42 millions d'habitants sur un territoire plus vaste que la France ou qui l'était, jusqu'à ce que la presqu'île de Crimée lui soit arrachée. Notre civilisation est plus ancienne que celle de la Russie, nos liens avec la France remontent au Moyen Age. L'Ukraine était un royaume avec Kiev pour capitale quand Moscou n'était qu'un bourg au milieu de nulle part.
Pendant plus de trois siècles, nous sommes passés pour la province d'un empire qui nous avait pris jusqu'à notre nom. Mais lorsque les murailles de l'Union soviétique sont tombées, notre « terre qui n'est pas la nôtre » comme l'écrivait le poète, s'est réveillée. Enfin, elle allait pouvoir choisir son destin et cesser de suivre celui imposé par les autocrates de l'Est. Vingt-deux ans plus tard, Vladimir Poutine a cru pouvoir mettre un terme à cette « récréation ». Au nom d'un génocide, sorti de son imagination, contre les russophones, il a cru que ses soldats seraient accueillis avec le pain et le sel. Pour annexer l'Ukraine, il suffisait de cent cinquante mille hommes et d'un déluge de bombes. Écrase-t-on une idée avec un marteau ?
Je suis née à Kiev. Mon père est mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Il portait l'uniforme soviétique, comme près de sept millions de soldats ukrainiens. Près de la moitié ont été tués.
Violoniste, professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev, j'ai reçu, à Moscou, les conseils du meilleur des hommes, un des rares violonistes dont les Français connaissaient le nom : David Oïstrak, né en Ukraine où il a étudié et commencé sa carrière. Et j'ai aimé de toute mon âme d'artiste la culture ukrainienne, de Chevtchenko, notre Hugo, à Silvestrov, comme j'ai aimé la culture russe, de Tchaïkovski à Tolstoï et Dostoïevski.
Dans l'après-guerre, ma mère qui avait été chanteuse à l'opéra de Kiev, voulut me faire apprendre le français... « A quoi cela lui servira-t-il ? » lui demandait-on. Personne ne pouvait alors quitter l'Union soviétique.
J'aimerais aujourd'hui raconter aux Français pourquoi notre identité n'est pas une invention de Maïdan, et pourquoi les Ukrainiens, tenaces, têtus, courageux, à l'image du boxeur Klitchko, montagne des rings qu'aucun coup ne parvenait à ébranler, font envers et contre tout, et depuis si longtemps, le choix de l'Europe et de la démocratie.
Une nation est, comme un diamant, composée de milles facettes, si scintillantes que parfois elles nous aveuglent. Nous sommes le passé, le présent, les vivants et les morts, l'histoire et la géographie, la poésie, les oeufs peints de Pâques, les chemises brodées, le bortsch. Et la passion.
La Russie, si prompte à renouer avec ses vieux démons, nous accuse du crime de fascisme : mais qui se trompe d'époque ?
Aux femmes qui ont accouché sous les bombardements, à ceux qui se sont terrés dans leurs caves, à ceux qui ont passé leur rage en fabriquant des « cocktails ukrainiens », à ceux qui tiraient les missiles stinger, à ceux qui distribuaient la nourriture dans les supermarchés, à ceux qui posaient les garrots, à ceux qui les fabriquaient, au sniper qui abattit le général Tchétchène, à tous ceux qui se sont battus, à ceux qui ont attendu. Et même à ceux qui doutent encore que l'Ukraine existe, je dédie ce livre. »
"Rien n'a jamais mieux résumé pour moi Jean d'Ormesson que la formule qu'emploie Shakespeare pour définir l'amour : l'éternité plus un jour. Personne n'a éprouvé comme lui une curiosité plus avide sur l'homme, son origine, son avenir, tout en ayant une aussi grande conscience de l'impermanence des choses et du caractère éphémère de la vie.
La littérature était son pays, elle était sa religion, elle était sa passion. Il n'a jamais vécu que pour elle, par elle. Il la vivait, il la respirait en tout.
Que ce soit dans l'amour ou dans l'amitié, marchant au soleil dans les chemins corses ou sur des skis à Val d'Isère, les mots, les vers étaient omniprésents. Notre amitié de cinquante ans est née de cette merveilleuse intoxication réciproque. Ensemble, nos personnes comptaient peu. Ce livre est une façon de poursuivre un dialogue, une communion quasiment journalière, interrompue par la mort, mais que je poursuis dans mon for intérieur."
C'est trop peu de dire que nous vivons dans un monde de symboles, un monde de symboles vit en nous. De la psychanalyse à l'anthropologie, de la critique d'art à la publicité et à la propagande idéologique ou politique, sciences, arts et techniques essaient de plus en plus aujourd'hui de décrypter ce langage des symboles, tant pour élargir le champ de la connaissance et approfondir la communication que pour apprivoiser une énergie d'un genre particulier, sous-jacente à nos actes, à nos réflexes, à nos attirances et répulsions, dont nous commençons à peine à deviner la formidable puissance. Des années de réflexions et d'études comparatives sur un corpus d'informations rassemblées par une équipe de chercheurs, à travers des aires culturelles recouvrant la durée de l'histoire et l'étendue du peuplement humain, les auteurs ont tenté de donner à voir le cours profond du langage symbolique, tel qu'il se ramifie dans les strates cachées de notre mémoire. Chacun sentira bien l'importance de ce Dictionnaire. Plus de mille six cents articles, reliés par des comparaisons et des renvois, souvent restructurés à la suite d'une longue maturation, permettent de mieux approcher la nudité du symbole, que la raison dans sa seule mouvance ne parviendrait pas à saisir. Cette somme unique ouvre les portes de l'imaginaire, invite le lecteur à méditer sur les symboles, comme Bachelard invitait à rêver sur les rêves, afin d'y découvrir la saveur et le sens d'une réalité vivante.
Un dictionnaire de langue française complet :
64 000 définitions.
De nombreux exemples d'emplois.
Les niveaux de langues (littéraire, familier, argotique...).
Les synonymes et les contraires.
Les expressions et locutions.
La prononciation.
Pour écrire sans fautes :
Les tableaux de conjugaison.
Les règles d'accord du participe passé.
Pour développer sa culture générale : 10 000 noms propres (personnes, lieux, événements...), dans tous les domaines : histoire, géographie, arts, sciences, politique...
« Nos amis italiens et espagnols (ils ne sont pas les seuls) ne font guère de distinction entre « roman noir » et « roman policier ». Mais comme en France, nous la faisons, en toute logique ce dictionnaire devrait ne comprendre que des entrées concernant le roman policier. Si vous en êtes d'accord, ce sera ma première licence : je parle d'un univers littéraire qui est le mien, on y trouvera aussi bien du « polar » que du « noir ».
S'agissant d'un univers « littéraire », il ne devrait y avoir ici que des livres. Ce sera ma seconde licence : incidemment, on y trouvera quelques films, quelques séries TV, quelques BD, des librairies, des blogs.
Enfin, autant prévenir tout de suite : pour les définitions maîtrisées, les monographies exhaustives, les analyses thématiques, etc., le lecteur trouvera facilement d'excellents ouvrages (j'en cite quelques-uns, en fin de volume) qui correspondront à cette attente. C'est à un écrivain que l'éditeur a confié ce Dictionnaire amoureux. Je parlerai donc ici en lecteur et en romancier. Il y aura des oublis impardonnables, des injustices, des jugements contestables. C'est inévitable mais je ne fais que respecter le projet de cette collection : c'est le dictionnaire de ce que j'aime (à quelques oublis près).
Lorsque je lis un Dictionnaire amoureux, rien ne me fait plus plaisir que de découvrir des choses que je sais déjà. C'est un peu comme pour le Nobel de littérature : le jour de la proclamation, quand il s'agit de quelqu'un dont je connais déjà le nom, j'ai l'impression d'être cultivé. J'espère que ce Dictionnaire amoureux réservera au lecteur quelques-unes de ces satisfactions mais aussi quelques surprises, quelques découvertes. Et l'envie de lire et de relire encore cette littérature majeure qui, quoiqu'on en dise, reste durablement marquée par le prosaïsme de ses origines.
Alphabétique (de « s'abîmer » à « vouloir-saisir »), totalement subjectif (« on a rendu à ce discours sa personne fondamentale qui est le JE »), sans prétention à l'exhaustivité..., je crois que les Fragments d'un discours amoureux (1977) peut être considéré comme l'ancêtre des Dictionnaires amoureux. Puisqu'il correspond très exactement à mon projet, je reprends donc ici, à la lettre, l'exergue de Roland Barthes : C'est donc un amoureux qui parle et qui dit : »
Qu'est-ce qu'être saint ? Qui sont les saints ? A quoi servent les saints ? Depuis le plus précoce - Jean-Baptiste qui tressaillit de sainteté dans le ventre de sa mère, et le premier des saints - un larron qui montera au Ciel pour avoir ouvert son coeur à Jésus - depuis les plus connus - de Paul de Tarse à Thérèse d'Avila, de François d'Assise à Thérèse de Lisieux en passant par saint Augustin, saint Louis ou encore Jeanne d'Arc, jusqu'aux aux saints les plus inattendus - saint Lucifer, saint Glinglin et saint Frusquin, Christiane Rancé évoque ceux que Renan appelait « les héros de la vie désintéressée ». Il y a ceux qu'elle interroge souvent, et ceux dont elle a fait la rencontre, - Mère Teresa ou Jean-Paul II. Qu'elles soient docteur angélique, docteur séraphique ou docteur de l'amour divin, ces grandes figures ont fondé et ne cessent d'engendrer le cours de l'Histoire. Avec jubilation, érudition et curiosité, l'auteur peint le portrait des saints qui nous sont le plus nécessaires, au travers de vingt siècles et dans tous les pays. Elle aborde par ailleurs les questions qui entourent la sainteté - ses modes, ses méthodes, et ceux qui l'ont célébrée, Emil Cioran, Jean Cocteau, ou Georges Bernanos pour ne citer qu'eux... Elle rappelle aussi les pèlerinages et les révolutions du coeur qu'ils ont suscités.
Ma Bretagne est d'Armor, le pays dans la mer. Elle est d'Armor, elle est d'Argoat - mer et forêts -, arrimée par l'ouest à ses destinées atlantiques, et par l'est à la pointe aiguë du socle européen.
On y allait en train quand j'étais enfant. Le Paris-Brest à vapeur des années 50, la moleskine olivâtre du compartiment pour huit, les oeufs durs écalés sur les genoux, neuf heures de rail sans voir la mer ou si peu vers Saint-Brieuc.
Ma Bretagne est d'abord le pays des miens. Ma mère, Yvonne, la première à me bercer de chansons marines et d'histoires. Mon père, Henri Queffélec, l'homme et l'écrivain que j'ai le plus admiré, le bel indifférent aux yeux d'horizon.
Entre nous, l'Armor est mon pays usuel, mon pays définitif, j'y naîtrai toujours.
Y.Q.
Certaines questions existentielles jalonnent le chemin tortueux de notre existence. Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ? Et surtout : pourquoi dit-on des chevaux ? En tant que Françaises et Français, c'est notre destin : nous sommes parfois tourmentés ou intrigués par notre propre langue. Mais peut-être pouvons-nous chercher les raisons de ces « délices » du quotidien afin de les savourer ?
Dans ce livre, Julien Soulié répond avec humour et érudition à 100 questions que nous nous sommes tous posées sur la langue française. Que les règles (absurdes) du français relèvent de changements de prononciation et d'usages selon les époques, ou de choix arbitraires de grammairiens parfois frustrés, les pourquoi du français n'auront plus de secrets pour vous !
« Le médecin a demandé aux collégiens de se laver les mains. » Cette phrase anodine comporte plusieurs ambiguïtés que notre cerveau peine à résoudre. Le médecin est-il une femme ou un homme ? Les collégiens sont-ils un groupe de garçons ou un groupe mixte constitué de filles et de garçons ? Les règles actuelles du français ne permettent pas de le déterminer.
Pourtant, les règles d'accord n'ont pas toujours favorisé le masculin. Elles sont le fruit des vagues de masculinisation progressive du langage. Ainsi, de nombreuses pratiques langagières courantes nous contraignent à percevoir le monde à travers un prisme masculin.
Réflexion acérée sur les liens entre le langage, la pensée et les constructions sociales liées au genre, cet ouvrage s'appuie sur des études scientifiques, nombreuses sur le sujet. Il fourmille aussi d'expériences ludiques à faire avec son entourage, pour apprendre à démasculiniser notre langage et notre perception du monde... autrement dit pour retrouver une langue plus inclusive.
Pascal Gygax dirige l'équipe de psycholinguistique et psychologie sociale appliquée de l'université de Fribourg.
Sandrine Zufferey est professeure ordinaire de linguistique française à l'université de Berne.
Ute Gabriel est professeure à l'université norvégienne des sciences et de la technologie où elle enseigne la psychologie sociale.
Un croyant est un antiseptique.
Raymond Devos ;
Le sport, je suis croyante, mais pas pratiquante.
Anne Roumanoff ;
De Victor Hugo à Florence Foresti et de Georges Courteline à Pierre Desproges, Hélène Drouard a sélectionné la crème de la crème des bons mots, des traits d'esprits, des satires et des sarcasmes.
À consommer sans modération !
Conçu comme un dictionnaire, ce volume recense près de 150 entrées qui, insolites ou amusantes, excitent l'esprit et provoquent des éclats de rire.
De chaque page déferle une vague de "mots " plus savoureux les uns que les autres, assaisonnés d'un grain de cynisme :
Aphorismes : " la laideur a ceci de supérieur à la beauté, c'est qu'elle dure " (lichtenberg, repris par s. gainsbourg).
Epitaphes : " je vous l'avais bien dit que j'étais malade " (anonyme).
Fin (mot de la) : " eh bien ! je m'en souviendrai de cette planète ! " (villiers de lisle-adam).
Graffiti : " sauvez un arbre, tuez un castor ".
Mariage : " le mariage est une si belle chose qu'il faut y penser toute la vie " (talleyrand).
Paradoxes : " je ne suis pas toujours de mon avis " (p.
Valéry).
Proverbes : " avec patience et crachat, on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique " (créole) ; ou encore : " la douleur embellit l'écrevisse " (russe).
Sottises (littéraire) : " la main de cet homme était froide comme celle d'un serpent " (ponson du terrail) ; (radiophonique) : " au garde à vous sur le tapis rouge déployé à ses pieds, le président congolais ressemblait à un roman de stendhal " ; (cinématographique) : " pour moi, un contrat verbal ne vaut même pas le papier sur lequel il est rédigé " (s.
Goldwin).
Une invitation à la bonne humeur...
Guy schoeller
Conçu comme un dictionnaire, ce volume recense près de 150 entrées qui, insolites ou amusantes, excitent l'esprit et provoquent des éclats de rire. De chaque page déferle une vague de « mots » tous plus savoureux les uns que les autres, assaisonnés d'un grain de cynisme :
Aphorisme : « La laideur a ceci de supérieur à la beauté, c'est qu'elle dure » (Georg Christoph Lichtenberg, repris par Serge Gainsbourg).
Graffiti : « Sauvez un arbre, tuez un castor. » Mariage : « Le mariage est une si belle chose qu'il faut y penser toute la vie » (Talleyrand).
Paradoxe : « Je ne suis pas toujours de mon avis » (Paul Valéry).
Sottises : « La main de cet homme était froide comme celle d'un serpent » (Ponson du Terrail) ; « Au garde-à-vous sur le tapis rouge déployé à ses pieds, le président congolais ressemblait à un roman de Stendhal » (un journaliste radiophonique) ; « Pour moi, un contrat verbal ne vaut même pas le papier sur lequel il est rédigé » (Samuel Goldwyn).
Une invitation à la bonne humeur...
Plus que jamais, les lignes de facture qui constituent une Allemagne méconnue méritent écoute et interprétations imaginatives. Pour que soient captés les secrets, grandeurs et servitudes d'une créativité religieuse, spirituelle, philosophique, littéraire, musicale, artistique et scientifique rituellement inépuisable.
Michel Meyer, né du côté français de la « Ligne bleue des Vosges », à portée de jumelles du Rhin - désormais lien franco-allemand bien plus que frontière - était l'auteur tout désigné pour explorer ce pays. Une tâche que facilite sa longue immersion de correspondant en Allemagne pour la télévision et la radio, avec, au plus fort de la guerre froide, son regard sur les pays du bloc de l'est et l'espace scandinave.
De Konrad Adenauer à Karl Lagerfeld, de Mme de Staël à Karajan, de Louis II de Bavière au Mur de Berlin, de Luther aux frères Grimm, de Marienbad à Auschwitz, Michel Meyer nous invite à découvrir « son » Allemagne.
300 000 MOTS ET SENS ;
150 000 SYNONYMES ET CONTRAIRES ;
35 000 CITATIONS ;
75 000 ÉTYMOLOGIES ;
Une description inégalée de la langue française :
La langue d'aujourd'hui : les mots nouveaux et les emplois les plus récents, l'orthographe et ses dernières évolutions.
L'usage de chaque mot : son orthographe, sa prononciation, ses différentes signifi cations illustrées de nombreux exemples, les expressions et les locutions où il figure.
L'étymologie : l'histoire du mot, avec sa date d'apparition, son origine et le cheminement de ses sens.
Au fil des mots et des textes :
Les synonymes et les contraires, pour passer d'une idée à l'autre, du connu à l'inconnu.
Les citations des grandes oeuvres de la littérature, des auteurs classiques ou contemporains, ainsi que des phrases célèbres, des répliques de fi lms et des paroles de chansons.
La francophonie, de l'Europe aux îles du Pacifi que, en passant par l'Amérique du Nord et les Antilles.
Jouer avec les mots pour qu'ils ne se jouent pas de nous. Éclairer les obscurités, lever les couvercles qui font de nos expressions favorites des trésors cachés.
Voilà ce qu'une équipe d'amoureux du langage, animée par Alain Rey, a imaginé pour nous permettre d'« en connaître un rayon » et faire que nous cessions de « ne pas être dans notre assiette ». Quand on se lève « dès potron-minet », on peut reconnaître le minet, mais certes pas le potron. Si les choses se produisent « au fur et à mesure », qu'es aco, ce « fur » ?
La langue française est une richesse, mais c'est aussi une boîte à malice. Déjouer cette malice, ce n'est pas trahir notre langage, c'est l'enrichir, et c'est nous faire plaisir. 200 fois plaisir, par les temps qui courent, ce n'est déjà pas si mal.
Et quand quelques-unes de ces expressions sont pimentées par Stéphane De Groodt, virtuose de jeu de mots, c'est encore plus savoureux !
Racontées par Alain Rey.
Linguiste et lexicographe reconnu, Alain Rey est l'auteur de nombreux ouvrages de la langue française et l'un des principaux créateurs des dictionnaires Le Robert.
Avec la participation de Stéphane De Groodt.
Comédien de renom, ce natif de Bruxelles est également un funambule des mots connu notamment pour ses chroniques sur Canal+ qui ont donné naissance à ses célèbres Voyages en absurdie (Plon).
«Je vais bien. Et si tout le monde allait aussi bien que moi, j'irais beaucoup mieux.» «La célébrité n'est pas facile à assumer, je ne vois rien de pire, si peut-être, l'anonymat.» «Le bonheur, ça tient à un coup de volant mal négocié.» Ce petit livre rend hommage à Guy Bedos à travers 150 des plus belles citations de Guy Bedos.
Toute la richesse de la langue française :
- 76 000 définitions.
- De nombreux exemples d'emplois.
- Les niveaux de langue (littéraire, familier, argotique...).
- Les synonymes et les contraires.
- Les expressions et locutions.
- La prononciation.
Pour écrire sans fautes :
- Les tableaux de conjugaison.
- Les règles d'accord du participe passé.
- Un aide-mémoire de grammaire et d'orthographe.
Pour développer sa culture générale :
- 10 000 noms propres (personnes, lieux, événements...), dans tous les domaines : histoire, géographie, arts, sciences, politique...
Dans son sens littéral, le mot " dicton " vient de ce qui se dit, le " dit-on ".
Cette forme brève n'a pas, comme le proverbe, une valeur morale ou éducative. Empreints depuis l'origine de superstitions et de croyances populaires, les dictons ont servi aux hommes de repères dans leur rapport à l'univers et à leur propre destinée. Fruits de leur imagination et de leur sagesse, ils ont été pour eux autant de moyens de se situer dans le temps et dans l'espace.
Nés aux environs de l'an mil, transmis tout d'abord par la tradition orale avant d'être diffusés par les almanachs, ils accompagnent les fêtes relieuses, illustrent l'histoire réelle ou imaginaire de chacun des saints du calendrier dont on espère la protection ; ils suivent les mouvements de la nature, la vie de la flore et de la faune ; ils aident les paysans à prévoir le temps, à s'adapter au rythme des saisons, à se prémunir des maladies - des maux de dents à l'épilepsie ; ils offrent autant de conseils ou de recommandations pour l'alimentation, l'hygiène et la santé. Ils servent à mieux comprendre et interpréter les phénomènes météorologiques et à percer les secrets de l'univers, souvent perçus comme menaçants et incontrôlables. Les dictons ont aussi vocation à illustrer les modes de vie, les manifestations organiques, les façons de se nourrir, de se vêtir et de se comporter. Ils parlent, d'une manière souvent crue et imagée, d'amour et de sensualité, de sexualité, de débauche et de plaisir. Ils jalonnent ainsi chaque étape de l'existence, de la naissance à la mort.
" Le dicton permet de dire tout en n'engageant rien, pour le plaisir de parler, écrit Agnès Pierron dans sa préface. Il fait jaillir l'étincelle du banal. Par son existence même, le dicton proclame son autonomie. Il circule comme un électron libre, intouchable. " Conçu en trois parties - le calendrier, la nature, l'homme -, ce recueil offre un large répertoire des dictons se rapportant aux thèmes qui les ont inspirés. Chacune de ces parties propose un éventail d'entrées auxquelles sont associées ces expressions, accompagnées d'explications et d'anecdotes historiques. L'ouvrage permet de découvrir, au jour le jour et sur tous les sujets touchant directement à la vie des hommes, toute la richesse d'un patrimoine linguistique dans lequel l'humour, la fantaisie, la frivolité tiennent une large place, lui conservant par là-même une fraîcheur et une vitalité inépuisables.
Vous avez l'impression de manquer de vocabulaire ? Vous cherchez toujours ce mot que vous aviez sur le bout de la langue ? Vous ne comprenez que la moitié de ce que vous raconte votre meilleure amie si cultivée ?
Enrichissez, vous aussi, votre vocabulaire ! Outil de culture générale ou bien source féconde d'inspiration pour les auteur.e.s que nous sommes tou.te.s, cet ouvrage au ton décalé et humoristique vous permettra de trouver le mot juste et de préciser votre pensée, pour des conversations de haut vol !
Nous sommes les premières générations à voir dans l'enfant une personne à part entière et nous ne pouvons plus ignorer que l'enfance est la matière même dont nous, adultes, sommes tissés. Pourquoi cette révolution ? Comment faire face aux bouleversements qu'elle entraîne dans l'éducation, les relations que nous avons avec eux ? Quelles approches nouvelles des troubles de l'enfance et de l'adolescence inspire-t-elle aux pédopsychiatres ?
Il n'est pas de réponse valide à ces questions sans amour : la théorie est ici inséparable du vécu ; l'écho de notre jeunesse dans celle de nos enfants aide à mieux les comprendre et nous comprendre. Je raconterai donc les échanges poignants, drôles, éclairants qui ont marqué mes consultations et les souvenirs personnels qu'ils ont fait revivre en moi. Je décrirai l'éblouissement de mes rencontres avec les Maîtres qui m'ont formé et ce que je dois à la lecture des grands fondateurs de la psychologie, de la psychanalyse, de la pédopsychiatrie. J'évoquerai les initiatives originales que nous avons prises, avec des équipes formidables, dans les établissements que j'ai dirigés. Car aucune voie ne doit être négligée pour approcher l'enfance, notre nouvelle frontière.
Alain Rey et Fabienne Verdier ont imaginé un parcours de création dans le corps même du dictionnaire Le Petit Robert autour d'associations de mots allant de l'évidence apparente (le nom nuit et l'adjectif noir) à l'incongruité inventive (labyrinthe et liberté). Chaque tableau est l'expression de ce couple de mots et se déploie en diptyque, triptyque et quadriptyque.
Et toujours... une description inégalée de la langue française.
Le seul dictionnaire dédié à la langue française : 60 000 mots, 300 000 sens, 35 000 citations littéraires, 150 000 synonymes et contraires, 75 000 étymologies.
Une édition exceptionnelle à tirage limité.
Linguiste et lexicographe reconnu, Alain Rey est l'auteur de nombreux ouvrages sur la langue et l'un des principaux créateurs des dictionnaires Le Robert.
Fabienne Verdier est une artiste française dont le travail repose sur une hybridation des savoirs. Ses toiles montrent l'énergie d'un monde en devenir.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur 50-ans-petit-robert.lerobert.com.
Un dossier de presse est également disponible : http://fr.calameo.com/read/005158893f39d17368a65.
Nul n'est prophète en son pays, un baiser de Judas, pleurer comme une Madeleine...
La culture française baigne dans la culture gréco-latine, et la langue en porte les traces. Avec Marie-Dominique Porée, nous allons nous replonger dans les écritures saintes et à l'aulne des messages qu'elles nous livrent, revisiter le grand livre des expressions que nous lègue la Bible. Elles ont toutes fait des petits et sont passées à la postérité, dans une acception presque toujours profane !
Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens...