Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que « ruine de l'âme ».
Quelque part dans la jungle somptueuse et inquiétante d'un pays d'Amérique du Sud, un père emmène son fils pêcher, l'autorisant pour la première fois à s'aventurer au milieu d'un fleuve dont les eaux se révèlent aussi dangereuses que généreuses. Ce rite d'initiation va bientôt tourner au cauchemar lorsque le jeune garçon disparaît subitement. À la recherche de son enfant, l'homme débarque sur un rivage hostile, peuplé de tribus, de chamans et de sorcières.
Apprendre à se noyer est un conte initiatique et horrifique, saisissant par sa cruauté autant que par sa poésie et sa délicatesse. Jeremy Robert Johnson nous entraîne dans un voyage apocalyptique et intime qui, par-delà le macabre, offre une fable de toute beauté sur l'amour, la disparition, et la possibilité toujours présente, pour nous autres les vivants, de défier la mort pour lui arracher ce dont elle nous a privés.
Hannah Swensen est de retour dans sa ville natale d'Eden Lake. Entre sa mère, plutôt envahissante, et l'ouverture de sa boutique, le Cookie Jar, elle a fort à faire. Son quotidien devient plus passionnant encore quand son livreur, Ron LaSalle, est retrouvé assassiné juste derrière son magasin. Le beau-frère d'Hannah, shérif adjoint du comté, fait appel à elle pour l'aider à trouver le coupable. Un nombre surprenant de suspects et de mobiles émergent alors. Très vite Hannah va réaliser qu'elle n'est pas seulement douée pour les cookies, mais qu'elle est aussi une enquêtrice hors pair.
Fous rires et frissons, mystères et pépites : cette histoire pleine de rebondissements ressemble au meilleur cookie du monde : sucrée mais légère, surprenante de bout en bout.
Hannah est de retour ! Incapable de fonctionner sans café et toujours en proie à ses passions dévorantes pour son chat et pour le chocolat, la jeune femme s'apprête à participer au concours du meilleur pâtissier de la ville. C'est l'occasion, elle en est certaine, d'offrir une très bonne publicité à sa boutique de cookies.
Mais la fête est vite gâchée : Boyd Watson, entraîneur de l'équipe de basket du lycée, est retrouvé mort, le visage enfoncé dans la charlotte aux fraises de notre pauvre Hannah.
Les premiers soupçons se tournent vers Danielle, la femme de Boyd, victime de maltraitance. Bien décidée à prouver l'innocence de cette dernière, Hannah décide de s'en mêler, malgré les avertissements de son « prétendant », le policier Mike Kingston. Mais ce genre d'enquêtes, apparemment, Hannah y a pris goût !
Rebondissements incessants, personnages délicieux et recettes fatales... Les amateurs de surprises et de sucreries vont se régaler !
À travers l'aventure de Clare Inc., une petite entreprise familiale américaine de savon créée en 1830 à Boston et devenue au fil des années une multinationale de la chimie, Richard Powers retrace un siècle et demi de capitalisme, évoquant au passage la mentalité des premiers pionniers, l'évolution du syndicalisme, du management, de la publicité et de la communication.
En parallèle, il nous entraîne dans la vie de Laura Brodey, mère de deux enfants, travaillant dans l'immobilier à Lacewood, Illinois, ville dont le destin est marqué par la présence des usines de Clare Inc.. L'existence de Laura et celle de la multinationale vont bientôt converger d'une façon inattendue.
Avec ce dialogue entre une personne morale et une personne physique, Richard Powers interroge une nouvelle fois la modernité. Il s'intéresse aussi ici à l'influence du libéralisme sur l'environnement, la vie quotidienne et les destins individuels. Faisant à la fois preuve d'une vision globale et d'une puissance d'émotion rare, il s'attache aux conséquences, heureuses et malheureuses, du développement de la société de consommation sur les individus, aux gains et aux pertes, au prix à payer.
" À la fois subtil, provocateur et d'une rare puissance littéraire, Richard Powers nous lance un avertissement de façon beaucoup plus efficace que quiconque depuis très longtemps : Consommateurs, méfiez-vous ! " Rick Moody
La vie à deux, la famille, le boulot, les amis, (et même les voisins!), tout se mérite et on n'a rien sans rien.
Et comme on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, à nous donc les petits arrangements, les douloureuses négociations, les renoncements, les concessions et les marchandages sans fin.
Le bonheur a un prix. C'est navrant mais c'est comme ça.
Et comme c'est navrant, Voutch, en bon humoriste, s'en amuse beaucoup.
Découvrir les secrets révélés par le grand incendie et les coulisses du monumental chantier scientifique de restauration de la cathédrale.
Au lendemain de l'incendie de Notre-Dame du 15 avril 2019, la mobilisation succède instantanément à l'émotion. Une formidable aventure scientifique démarre alors. Son objectif : recueillir un maximum de données sur les centaines de tonnes de matériaux qui jonchent le sol. Bois de charpente, pierres, métaux, etc. sont ainsi triés, répertoriés, stockés en vue d'être sauvegardés, étudiés, analysés et parfois réemployés. Une véritable auscultation du monument blessé est menée par neuf groupes composés de scientifiques issus d'une cinquantaine de laboratoires - historiens, archéologues, anthropologues, acousticiens, informaticiens et spécialistes des matériaux. Leur mission est double : réaliser un travail de recherche sur la mémoire de la cathédrale et accompagner le grand chantier de restauration mené par les architectes et compagnons sous la supervision du maître d'ouvrage.
Ce livre, illustré d'images exceptionnelles, permet de comprendre comment Notre-Dame a été pensée, bâtie, rénovée en revisitant notre connaissance du monument à chaque période de son histoire. L'ouvrage revient aussi sur l'épisode traumatique de l'incendie et sur la formidable mobilisation nationale et internationale qu'il a suscitée. Il nous plonge enfin dans sa mémoire foisonnante, jalonnée de rencontres avec les plus grands noms de la culture, de la technique, de la littérature et de l'art en général.
Un voyage dans le temps au coeur de ce chef-d'oeuvre architectural unique pour tous les amoureux du patrimoine de l'humanité.
1095. L'empereur de Byzance demande l'aide militaire des chrétiens d'Occident afin de restaurer sa puissance menacée par les musulmans. Le pape Urbain II, saisissant l'occasion, exhorte ses fidèles à délivrer la Terre sainte de l'emprise islamique. Les volontaires sont légion, d'autant que l'absolution des péchés leur est promise. Si la première croisade, qui s'achève par la prise de Jérusalem, est vécue comme un succès par les chrétiens, les musulmans y voient, eux, une terrible humiliation. Dès lors, Europe et Proche-Orient s'enlisent dans une guerre sans fin, aux répercussions encore tangibles aujourd'hui.
Pour la première fois, un historien nous donne un récit totalement incarné des croisades. Dan Jones s'intéresse en effet ici d'abord et avant tout aux individus, qu'ils soient chrétiens, juifs, musulmans, hommes ou femmes, célèbres ou anonymes. Doué d'un sens de l'intrigue digne des plus grands romanciers, il nous fait entrer dans leur intimité et nous offre ainsi un tableau passionnant et inédit de l'époque. C'est littéralement une autre façon d'écrire, de lire... et de vivre l'Histoire.
Où ai-je mis mes clés ? Comment s'appelle-t-il déjà ? Où suis-je garé ? Nous nous posons tous ces questions sans vraiment y prêter attention. Mais, avec l'âge, nous finissons par nous interroger : Et si c'était la maladie d'Alzheimer ? Aujourd'hui, aucun traitement médical n'a été trouvé.
L'apparition des premiers signes peut-elle être reculée de plusieurs années ? Est-il possible qu'aucun symptôme ne se manifeste de notre vivant ? Et, si oui, comment ?
Philippe Amouyel livre ici un véritable guide du quotidien pour agir sur les facteurs d'apparition et prévenir la maladie d'Alzheimer. Des conseils et rituels sont proposés : simples, accessibles à tous et fondés sur les données scientifiques les plus récentes. Quel que soit votre âge, vous trouverez ceux qui vous correspondent.
Avec Le Guide anti-Alzheimer, maintenez votre cerveau en forme et profitez pleinement des années à venir.
Considérons le sport en tant que processus d'humanisation. Nous ne serions pas les hommes que nous sommes s'il n'y avait pas eu au début le contrat, le lien social, matérialisés par le ballon, ce traceur de relations - viennent ensuite les décisions juridiques prises par l'arbitre. L'idée que la violence puisse être régie par des règles strictes auxquelles tout équipier obéit est l'hominisation par excellence. Arrêter le geste de violence, comme Dieu arrête le bras d'Abraham sur Isaac, c'est cela qui donne naissance à l'humanité.
Quant au spectateur de cette scène incroyablement politique et religieuse, il peut apprendre sur le stade, comme dans une faculté de droit, le collectif sans texte, la tragédie sans texte et le droit sans texte. Il y a là, en modèle réduit, tout ce que l'on peut souhaiter en pédagogie des sciences humaines.
Michel Serres compte parmi les rares philosophes sportifs. Son éloge du sport est fondé, sa philosophie du sport est incarnée. L'enseignant qu'il a été confère à l'éducation physique des vertus pédagogiques spécifiques et efficientes pour contribuer à faire de la jeunesse des adultes au corps sain et à la tête bien faite, selon les mots de Montaigne. Dans le sport se jouent notre modèle de société, notre rapport au corps et à la technique.
Désigné par le Time Magazine comme l'un des musiciens de jazz les plus influents du xxe siècle, Quincy Jones est producteur, au sens le plus large et le plus créatif du terme. Au cours de sa carrière il a embrassé tour à tour les rôles de compositeur, producteur de disques, arrangeur, chef d'orchestre, musicien et entrepreneur.
Dans ces mémoires enfin réédités, l'artiste se livre à travers une foule d'anecdotes et de détails. De son enfance misérable dans la banlieue de Chicago jusqu'à la production de l'album le plus vendu de tous les temps - l'incontournable Thriller - c'est une vie unique qui défile, jalonnée de légendes telles que Charlie Parker, Frank Sinatra, Billie Holiday, Count Basie, Michael Jackson, Steven Spielberg... L'autoportrait, sincère et attachant, de l'un des maîtres de la culture « pop ». L'histoire d'un homme follement talentueux et incroyablement visionnaire.
« Quand je jouais, mes cauchemars cessaient, mes soucis familiaux s'envolaient, et je trouvais les réponses à mes questions dans le pavillon de ma trompette et mes partitions griffonnées au crayon. » Avec une postface inédite de l'auteur.
Trente siècles ont été nécessaires pour décrire et dessiner le monde. C'est ce long cheminement, d'Homère à Vidal de la Blache en passant par Hérodote, Mercator ou Humboldt, que retrace Laurent Maréchaux à travers le portrait de géographes de génie qui contribuèrent - comme poètes, philosophes, historiens, mathématiciens, astronomes ou géologues - à la révélation progressive du monde, faisant de la cartographie une source inépuisable d'émerveillement.
« Le sport est comme un point d'un hologramme qui porte le tout de la société en lui, mais aussi sa singularité : le jeu, dont le péril de la dégénération en violence est contrôlé par l'arbitre. Il en est de même de la démocratie, contrôlée par le vote. Tout système vivant démocratique vit à la limite du danger. La démocratie elle-même manque du système qui lui permettrait d'empêcher un parti totalitaire de prendre le pouvoir. Nous sommes certes dans un monde où la violence délirante s'accroît, et il est curieux que le sport n'y soit pas plus entraîné. On ne lance pas des bombes dans les stades. » Edgar Morin aime le sport en tant qu'il procure de la joie au « peuple ». Il connait la liesse des stades, et particulièrement celle du Maracanã Mais c'est en sociologue qu'il nous livre son analyse critique du phénomène sportif. Infatigable combattant de la cause des opprimés, le penseur de la complexité s'exprime ici sur l'idéologie de la performance, le culte de la jeunesse et l'identité nationale.
Face à une vision économique et sociale regrettable, qui peut faire du sport une aliénation, Edgar Morin nous rappelle que l'un des caractères fondamentaux de l'être humain, c'est d'être Homo ludens, l'homme du jeu.
« La résilience par le sport, c'est la métamorphose du handicap auquel on ne se soumet pas, et qui nous conduit ainsi à la réparation narcissique. Au concept de "morale sportive", je préfère celui d'empathie, dans lequel je me représente le monde de l'autre. Même sans loi, quelque chose m'empêche. Dans le sport, c'est le règlement qui freine, et non le sujet lui-même. L'empathie est plus morale que le sport.
J'aime le sport de «petit niveau» parce qu'il socialise, il moralise, il produit une relation humaine, et fait naître une épopée. » Par le prisme du sport, qu'il a pratiqué jeune adulte, Boris Cyrulnik nous entretient de la « condition humaine », avec la bienveillance qui le caractérise.
Phénomène social majeur du xxe siècle, le sport constitue à ses yeux un magnifique terrain de reconstruction. Le concept de résilience, qu'il a fait connaître, trouve dans le sport une application exemplaire.
Son approche anthropologique le conduit aussi à former l'hypothèse de la naissance des conventions de jeux dès l'avènement de la conscience de l'autre chez l'enfant, et du plaisir qui jaillira de se mesurer à lui. Ainsi, ce « protosport » de l'Homo ludens s'enracinerait dans l'être en devenir dès les premiers temps de l'humanité.
Elmwood Springs, Missouri. Elner Shimfissle, pétillante octogénaire, dérange un essaim de guêpes en cueillant des figues dans son arbre, se fait piquer et tombe de l'échelle. À l'hôpital, elle est déclarée morte. La nouvelle se propage vite dans la communauté. Tous ou presque évoquent cette femme d'un incroyable optimisme, toujours prête à rendre service. Son décès brutal pousse également ses proches à s'interroger sur le sens de la vie en général, et de la leur en particulier. C'est peut-être Elner elle-même qui, contre toute attente, détient les réponses à leurs questions. Revenue inopinément d'entre les morts, à la grande surprise des médecins et de sa famille, elle rapporte en effet des souvenirs de son bref passage dans l'au-delà. Ceux-ci vont bouleverser l'existence de cette petite ville jusqu'ici bien tranquille.
On retrouve dans Nous irons tous au paradis tout le charme de Beignets de tomates vertes : humour, émotion, des personnages plus attachants les uns que les autres et, à travers les petites contrariétés de la vie, un appel au bonheur qui résonnera longtemps après avoir refermé ce livre.
Trois Alsace.
Trois guerres.
Trois générations de Guillaume Pfaadt, décimées par les combats.
Malgré-nous : Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht et la Waffen SS durant la Seconde Guerre mondiale.
Alors que le patriarche se souvient des conflits armés de 1870, ses fils Henri et Charles s'affrontent dans les tranchées de 1914, de part et d'autre du même champ de bataille ; Guillaume, lui, se bat contre la Russie tsariste, et Eugène, le benjamin adoré, est sacrifié.
La génération suivante subit la guerre de 1939-1945 et le nazisme, et voit le fils aîné de Guillaume enrôlé dans la Wehrmacht puis expédié sur le front russe. Pendant ce temps, dans la petite ville de Bischwiller, les femmes inquiètes observent le défilé des uniformes, doivent se plier aux restrictions allemandes et attendent en vain des nouvelles des leurs.
Dans ce récit haletant, Laurent Pfaadt retrace la saga de sa famille où la petite histoire côtoie la grande.
Cet essai, publié en 1977 dans la collection "Liberté de l'Esprit" de Raymond Aron et introuvable en librairie depuis longtemps, est la clef de voûte de sa trilogie (La Technique, Le Système technicien, Le Bluff technologique).
Il est considéré comme son livre le plus abouti. La Technique, pour Ellul, est le facteur déterminant de la société. Plus que le politique et l'économie. Elle n'est ni bonne ni mauvaise, mais ambivalente. Elle s'auto-accroît en suivant sa propre logique.
Elle piétine la démocratie. Elle épuise les ressources naturelles. Elle uniformise les civilisations. Elle a des effets imprévisibles. Elle rend l'avenir impensable.
Grâce à l'informatique, la Technique a changé de nature : elle forme, à l'intérieur de la société, un "système technicien".
L'informatique, en unifiant tous les sous-systèmes (téléphonique, aérien, de production et distribution d'énergie, etc.), lui a permis de devenir un tout organisé, lequel vit à l'intérieur de la société, la modèle, l'utilise, la transforme. Mais ce système, qui s'auto-engendre, est aveugle.
Il ne sait pas où il va. Et il ne corrige pas ses propres erreurs. Un livre indispensable pour qui ne veut pas penser en rond.
Camille rencontre Augustin, son tout premier amour, à 15 ans. Elle qui n'est pas issue du milieu agricole s'installe avec lui à la ferme, où il élève des porcs. Trois ans plus tard, ils se marient.
Mais la vie au sein de l'exploitation familiale s'avère tout sauf paisible. Pris entre le travail aux champs, les soins quotidiens apportés aux bêtes, les imprévus sanitaires ou mécaniques, un contexte économique difficile, le couple est étranglé. Très vite, il croule sous les dettes.
Après une première tentative, Augustin, âgé de 31 ans, se donne la mort. La fin abrupte d'un quotidien qui devenait insupportable.
Comment cet agriculteur, passionné, investi et aimant, a-t-il pu en arriver là ? Y a-t-il des coupables qui l'ont poussé au suicide ?
Camille, veuve à 24 ans, témoigne ici avec sincérité de cette misère qui s'est emparée des campagnes au point d'en tuer ses fils.
En 1897, une agence de presse avertit la terre entière : Mark Twain vient de mourir. Mais quand les journalistes accourent, l'écrivain en personne effectue une délicieuse mise au point : « L'annonce de ma mort est très exagérée. » La philosophie l'enseigne depuis l'Antiquité : il faut apprendre à mourir. Encore faut-il l'annoncer dans les règles de l'art ! Ni trop tôt, ni trop tard. Avec les mots adéquats. C'est le rôle des avis de décès. S'ils apportent la touche finale d'une existence, ils ressemblent souvent à des débuts de roman, dessinant en quelques lignes une vie, une histoire d'amour, un règlement de comptes, une vengeance...
Denis Cosnard rassemble ici les plus originaux, les plus savoureux ou poignants de ces textes, en imagine de nouveaux, et raconte avec humour et érudition l'histoire de ce genre si à part.
Les paroles du Pape François s'adressent à tous, croyants ou non. Sa spontanéité, sa générosité, sa spiritualité mais aussi son pragmatisme apportent des réponses à nombre de questions du quotidien. Jorge Mario Bergoglio parle de l'amour de Dieu, de celui du prochain et de multiples autres sujets. Peu conformiste, il en parle avec une grande liberté de ton ; il sourit, fronce les sourcils, s'indigne parfois... Devant des populations de religions et de cultures souvent différentes, le premier Souverain Pontife Jésuite de l'Histoire, doté d'une mémoire prodigieuse, s'exprime avec son coeur et une subtilité propre à son Ordre. A ses côtés on redécouvre l'optimisme, on apprend à relativiser, à être plus tolérant, à vivre une contagion de la solidarité. Depuis son élection en 2013, j'ai accompagné le Pape Argentin pour Paris Match dans 28 pays et ai eu la chance de le rencontrer régulièrement au Vatican. Il m'est donc venu l'idée de ce recueil dans lequel j'ai sélectionné ses pensées qui me paraissent les plus profondes et les plus émouvantes. Un petit livre à toujours avoir avec soi. En somme à glisser dans la poche et à méditer en une période où chacun a vraiment besoin de repères.
Caroline Pigozzi ;
L'Occident est à la croisée des chemins : fractures identitaires, vagues populistes, ingérences étrangères, communautarismes, radicalisations... Les attentats par des terroristes qui ont ensanglanté la décennie qui se termine ne sont que la partie émergée d'un gigantesque iceberg, qui a pour nom islam politique.
L'imam Hassen Chalghoumi se bat depuis vingt ans : tout à la fois lanceur d'alerte, combattant de la paix à travers le monde et infatigable militant de terrain, sa vie sous perpétuelle protection symbolise à elle seule l'adversité à laquelle doit faire face la démocratie. Dans Les Combats d'un imam de la République, il pose clairement le choix qui s'offre urgemment à l'Occident : la guerre civile ou le réveil républicain, qui pourrait, au prix d'un vrai réalisme et de courage, reconstruire la fraternité des peuples. Et sur ce chemin, le seul qui donne un avenir à l'Europe, Hassen Chalghoumi propose des réflexions globales et des solutions concrètes.
L'institution Éducation nationale se lézarde chaque jour un peu plus : la belle et grande idée républicaine - même instruction, donc mêmes chances dans la vie - est devenue une utopie. Après quarante-trois ans de bons et loyaux services, Patrice Romain lance un cri d'alarme.
En s'appuyant sur des anecdotes vécues, il dénonce un laxisme scandaleux et révèle des pratiques peu avouables : les lâches décisions des hauts fonctionnairesadeptes du « pas de vague », les directives pernicieuses des « démagopédagogistes » qui, sous couvert de bienveillance, sacrifient les élèves motivés, la gestion humaine catastrophique, les consignes hors-sol, le coût exorbitant de la « paix sociale », la mascarade des évaluations, les statistiques truquées, les petits arrangements entre amis, etc.
Il démonte et démontre : le système éducatif français actuel est le terreau d'une révolte inéluctable...
Avec cette enquête minutieuse sur deux champions du capitalisme financier, Catherine Le Gall et Denis Robert pensent tenir des spécimens exemplaires de milliardaires. Albert Frère et Paul Desmarais ont des profils semblables et ont hérité d'entreprises familiales qui ne valaient pas un clou, mais en bons libéraux, investissant dans les meilleurs juristes, associés aux plus grosses banques d'affaires, travaillant autant en France qu'en Afrique ou en Amérique du sud, ils ont bâti leur immense fortune en partie sur le dos des États. Il devait y avoir un secret de fabrication pour s'enrichir autant et aussi vite...
Nos deux journalistes pensaient que s'ils parvenaient à décrypter le jeu de ces prédateurs, ils pourraient aider la communauté des hommes à s'en défendre.
C'est le challenge réussi de ce récit haletant comme un thriller, et pourtant bien réel...
Défenseur des exclus et des plus démunis, résistant, député à la Libération, fondateur d'Emmaüs en 1949, l'abbé Pierre n'a cessé de mener le combat pour la paix, la justice, le développement humain.
Internationalement connu comme un homme de compassion et de générosité, il a constamment affirmé qu'un autre monde est possible, juste, fraternel et solidaire.
Face aux défis du xxie siècle, à ses injustices criantes, à ses excès meurtriers et destructeurs, les réflexions et les admonestations politiques de l'abbé Pierre restent des repères solides et plus que jamais actuels.
L'abbé Pierre s'adresse à tous, aux plus modestes comme aux plus hauts placés. Pour nous émouvoir et nous convaincre, il use du bon sens et parfois de l'humour : sa pédagogie réveille le désir de savoir et de comprendre. Il rend accessible la complexité du monde.
Les textes réunis dans cet ouvrage sont issus des archives personnelles de l'abbé Pierre, de ses innombrables conférences et articles, et de milliers d'heures d'enregistrements sonores, jamais décryptés jusqu'alors.