La police new-yorkaise découvre dans un pent-house des beaux quartiers le corps mutilé d'un vieil homme à moitié ermite, ainsi que plusieurs objets de valeur volés aux Lockwood des années plus tôt. Appelé à venir les identifier, Win Lockwood voit soudain ressurgir un passé familial englouti...
Vingt ans plus tôt, sa cousine Patricia avait été enlevée et séquestrée pendant des semaines dans une cabane perdue dans les bois. Si elle avait pu en réchapper, ses ravisseurs, eux, n'avaient jamais été retrouvés. Jusqu'à ce jour.
Alors qu'il réalise que le second tortionnaire court toujours, Win se trouve bientôt mêlée à une autre affaire classée sans suite, un acte terroriste mortel commis dans les années 70 par une bande de hippies déchaînés, dont l'ermite assassiné était l'éminence grise. Et auquel les Lockwood n'étaient pas totalement étrangers...
Qu'est-ce qui relie ces actes criminels à sa prestigieuse famille ? Et pourquoi tous ces mystères autour de « La Cabane de la terreur » ?
Pour Win, l'heure est venue de faire sa propre justice. Pour gagner, tous les coups sont permis.
WILDE.
Il vit loin du monde, dans une forêt du New Jersey. C'est un enquêteur aux méthodes très spéciales. Nul ne sait d'où il vient, pas même lui.
Un site internet, une recherche ADN et soudain une piste.
Le secret de ses origines ? Enfin ?
Un lointain cousin, star de téléréalité. Un homme suivi par une nation entière.
Wilde touche au but mais le cousin disparaît.
De lui ne reste qu'une photo énigmatique postée sur les réseaux sociaux.
Mise en scène ? Conspiration ? Pire encore ?
Wilde est sur ses traces.
Et il n'est pas le seul.
AU CoeUR DE CES IDENTITÉS CROISÉES SE CACHE UN PIEGE MORTEL...
Apeirogon.
Une figure géométrique au nombre infini de côtés.
En son coeur, deux pères.
Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Abir Aramin, 1997-2007. Smadar Elhanan, 1983-1997. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l'envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l'association « Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue.
Et un nombre infini de côtés.
Toutes les facettes d'un conflit, qui est à la fois historique, politique, philosophique, religieux, musical, cinématographique, géographique. Une tragédie infinie qui happe le lecteur, l'absorbe, lui donne une responsabilité et l'engage à comprendre, à échanger, pour entrevoir un nouveau futur. Une tentative d'apaisement.
It will not be over until we talk.
Lionel Shriver met toute son ironie, son acuité et sa tendresse dans cette nouvelle bombe de provocation. Hilarante et touchante, une oeuvre explosive doublée d'une réflexion mordante sur notre rapport à la vieillesse et sur l'art délicat de préparer sa sortie.
Pendant dix ans, Kay a assisté son père atteint de la maladie d'Alzheimer. À la mort de ce dernier, le soulagement l'emporte sur la tristesse et une question surgit : comment gérer sa propre fin de vie ?
Une discussion avec son mari Cyril, quelques verres de vin et les voici qui en viennent à nouer un pacte. Certes, ils n'ont que cinquante ans, sont en bonne santé et comptent bien profiter encore de leurs proches, mais pas question de faire peser sur ceux-ci et sur la société leur inéluctable déliquescence. C'est décidé, le jour de leurs quatre-vingts ans, Kay et Cyril partiront ensemble.
Le temps passe et voici qu'arrive la date fatidique.
Une date, douze possibilités et une conclusion : dans la vie, tout est à prendre ou à laisser...
Un beau matin, au petit-déjeuner, Remington fait une annonce tonitruante à son épouse Renata : cette année, il courra un marathon. Tiens donc ? Ce sexagénaire certes encore fringant mais pour qui l'exercice s'est longtemps résumé à faire les quelques pas qui le séparaient de sa voiture mettrait à profit sa retraite anticipée pour se mettre enfin au sport ? Belle ambition ! D'autant plus ironique que dans le couple, le plus sportif des deux a toujours été Renata jusqu'à ce que des problèmes de genoux ne l'obligent à la sédentarité.
Qu'à cela ne tienne, c'est certainement juste une passade.
Sauf que contre toute attente, Remington s'accroche. Mieux, Remington y prend goût. Les week-ends sont désormais consacrés à l'entraînement, sous la houlette de Bambi, la très sexy et très autoritaire coach. Et quand Remington commence à envisager très sérieusement de participer à un Iron Man, Renata réalise que son mari, jadis débonnaire et volontiers empoté, a laissé place à un être arrogant et impitoyable. Face à cette fuite en avant sportive, leur couple résistera-t-il ?
Un jour d'été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l'aide car aucun de leurs parents n'est à la maison...
Agnes, leur mère, n'est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.
Porté par une écriture d'une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O'Farrell est la bouleversante histoire d'un frère et d'une soeur unis par un lien indéfectible, celle d'un couple atypique marqué par un deuil impossible. C'est aussi l'histoire d'une maladie « pestilentielle » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c'est avant tout une magnifique histoire d'amour et le tendre portrait d'un petit garçon oublié par l'Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.
Lundi, 8 heures. Plusieurs employés de Cromwell Entertainment empruntent un ascenseur pour rejoindre leurs bureaux situés aux 33e et 37e étages d'un gratte-ciel new-yorkais. Curieusement, la cabine ne s'arrête pas et poursuit sa montée. Avant de lâcher.
Un accident mécanique, tragique et banal. Mais le lendemain, un drame similaire se produit dans un autre building du quartier. Puis un autre le mercredi. La panique s'installe dans Big Apple. Qui peut bien menacer la ville la plus verticale du monde ?
Alors que la population n'ose plus sortir de chez elle, que les services de maintenance sont saturés, que la Bourse dégringole, deux flics désabusés et une journaliste tenace vont s'engager dans une course contre la montre pour résoudre ces affaires avant l'inauguration de la plus grande tour résidentielle de Manhattan, prévue pour la fin de la semaine...
Avec ce nouveau polar, Linwood Barclay défie les lois de la gravité pour nous offrir un moment de suspense aussi anxiogène que jubilatoire.
Cramponnez-vous ! Les portes de l'ascenseur viennent de se refermer ; il n'y a plus d'issue.
1905-1975.
Deux patients réunis dans la chambre d'un hôpital bavarois. L'un est Konstantin Solm, dit Koja, un vieil homme avec une balle nichée dans la tête. Un soir, Koja commence à raconter son histoire, et il ne pourra plus s'arrêter. Son enfance dans une famille lettone à Riga, dans les années 1920 ; la relation destructrice qui l'unit à son frère Hub ; la passion qu'il partage avec ce dernier pour Ev, leur soeur adoptive, orpheline juive ; son embrigadement dans la Wehrmacht avec son frère, qui l'oblige à renoncer à sa vocation d'artiste ; leurs vies d'espions pour le KGB, pour le Mossad...
L'histoire des Solm est l'histoire d'un ménage à trois électrique, qui nous entraîne dans de terrifiantes zones d'ombres, où morale et droiture sont bafouées sans ménage. Trois destins où passions, violences et trahisons règnent en maîtres avec, en creux, le portrait d'une Allemagne à l'agonie et la naissance d'une nouvelle ère, où sévissent de nouvelles règles du jeu.
Un roman somme brillant, la révélation de la rentrée littéraire 2019 !
Quand Axel, son mari, lui a proposé de quitter Paris et de déménager aux Engoulevents, le vieux manoir normand un peu délabré dont il a hérité, Margaux a dit oui. C'est vrai, les enfants auront plus de place ; lui, historien, n'a besoin que d'une bibliothèque et d'une bonne connexion internet ; elle, décoratrice, retrouvera facilement des clients. Et ils pourront toujours transformer une partie du domaine en gîte de charme.
Mais si Margaux a accepté, c'est aussi pour une autre raison : elle veut tourner la page après une aventure qu'elle regrette encore et donner une nouvelle chance à son couple.
Saura-t-elle trouver sa place dans un lieu chargé d'une histoire qui n'est pas la sienne ? Et comment regagner la confiance d'Axel ? Pourra-t-elle oublier ce qu'elle a laissé derrière elle, à Paris ?
Axel, de son côté, réussira-t-il à revivre auprès de celle qu'il pensait si bien connaître ? Parviendra-t-il à se confronter à son passé et à faire des Engoulevents un véritable foyer ?
Réparer les murs pour mieux réparer les coeurs. Pour ces deux âmes blessées reste l'espoir que le meilleur est à venir...
Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !
Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l'explosion d'une bombe.
L'immeuble dévasté abritait l'une des rares cliniques pratiquant l'avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d'une cinquantaine d'années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.
Au mauvais endroit au mauvais moment, l'intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu'il s'agit d'un attentat perpétré par un groupuscule d'intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante...
Tout à la fois thriller haletant et chronique d'une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d'un homme et d'une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.
Quinze ans après l'immense succcès de La Lamentation du prépuce, Shalom Auslander fait un retour fracassant avec un roman encore plus drôle et plus iconoclaste. Un livre tout en contrastes, où derrière l'outrance se dévoile une émouvante réflexion sur le poids de nos héritages, sur ce que l'on doit aux siens et ce que l'on se doit à soi-même.
Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu'au jour où son frère aîné l'appelle pour lui annoncer la mort de leur mère, qu'il n'a pas revue depuis des années.
Ce n'est pas tant que Septième soit effondré, - sa mère était un monstre d'égoïsme et de méchanceté -, mais les Seltzer appartiennent à la communauté cannibale des États-Unis et, selon la tradition, les enfants doivent manger le corps de leur mère au cours d'un repas de fête.
Une coutume aussi ridicule qu'archaïque à laquelle Septième refuse de se plier. Mais est-ce aussi simple ? Entre les retrouvailles avec ses frères et sa soeur et le difficile retour dans la maison de son enfance, Septième va se voir soudain confronté à son histoire et à sa culpabilité, et comprendre qu'on n'échappe pas si facilement à son héritage...
Qui ne porte pas en lui ses blessures d'enfant ? Le grand maître du bouddhisme nous guide pas à pas pour apaiser la colère, la peur, la tristesse qui hantent encore nos vies d'adulte, et les transformer en une force de réconciliation et de compassion.
Vous avez l'impression de ne pas avoir suffisamment confiance en vous ? De manquer parfois de recul face aux épreuves du quotidien ? D'être empêtré dans des angoisses dont vous n'identifiez pas l'origine ? Et si certaines de vos blessures d'enfant vous empêchaient de construire sereinement votre vie d'adulte ?
Référence absolue dans l'enseignement bouddhique international, proposé pour le Nobel de la paix pour son engagement au Vietnam, le maître Thich Nhat Hanh nous offre des solutions pour affronter cette souffrance sourde et en venir à bout.
À l'aide d'exercices de respiration, de concentration et de méditation en pleine conscience, il nous enseigne à écouter avec compassion l'enfant qui est en chacun de nous, à reconnaître et accepter avec lucidité les traumatismes du passé, et à lâcher prise.
Jetant un pont entre la philosophie bouddhique et la tradition thérapeutique occidentale, un guide profondément rassurant, pour faire enfin la paix avec nous-même.
Je suis le fils ordinaire d'un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j'ai approfondi cette réalité, j'ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n'est après tout qu'un simple fait dû au hasard ?
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
1468. Le père Christopher Fairfax est envoyé dans un village isolé du bout de l'Angleterre pour célébrer les funérailles d'un prêtre décédé brutalement.
D'abord saisi par l'accueil glacial des habitants, Fairfax est bientôt effrayé lorsqu'il découvre dans la chambre du défunt toute une collection de livres et d'artéfacts anciens, témoins d'un temps préapocalyptique. Des objets qui auraient dû conduire l'homme de Dieu au bûcher.
N'y a-t-il pire péché que celui de la connaissance ? Alors qu'il enquête sur ce prêtre hérétique, Fairfax va s'approcher trop près d'une vérité tenue secrète depuis des siècles - le destin d'un monde englouti par le temps, une civilisation disparue que certains cherchent à raviver pour sortir du noir profond de la nuit...
Tour à tour captivant et sombrement drôle, un roman poignant sur les chagrins, les remords et l'amour qui nous lient, une oeuvre lumineuse qui démontre qu'une nouvelle vie est parfois possible.
Postée comme chaque jour derrière la fenêtre du salon, Clara, sept ans, guette le retour de sa soeur et épie l'inconnu qui a investi la maison de la voisine, Mme Orchard.
En plein divorce, au chômage, récemment arrivé dans cette petite ville de Solace et tout juste installé dans la maison que lui a léguée Mme Orchard dont il se souvient à peine, Liam Kane, la trentaine, reçoit la visite de la police. Il semble qu'il soit soupçonné d'un crime.
En fin de vie, Elizabeth Orchard repense à une faute commise il y a trente ans, aux conséquences tragiques pour deux familles et en particulier pour un petit garçon. Elle veut désespérément faire amende honorable avant de mourir.
Porté par l'écriture poétique de Mary Lawson, Des âmes consolées explore les relations de trois êtres réunis par le destin et les erreurs du passé.
Après quatorze ans passés derrière les barreaux pour avoir mis en pièces l'un de ses deux violeurs, Delpha Wade retrouve enfin le chemin de la liberté. Mais rien ni personne n'attend une ex-taularde, a fortiori en 1973, dans une petite ville du fin fond du Texas.
Le bureau du privé Tom Phelan, un Cajun débonnaire en reconversion professionnelle, est un point de chute inespéré pour Delpha. Avec sa discrétion et son sérieux, la jeune femme devient vite une secrétaire indispensable au détective néophyte.
Ensemble, ils parcourent le bayou pour traquer les fugueurs, les menteurs, les maris infidèles, réparer les âmes cabossées, soigner les laissés-pour-compte. Un duo de choc, détonnant et pourtant complémentaire.
Mais sous la carapace, un feu gronde en Delpha, le besoin dévorant de se venger de son second violeur qui court toujours. Un homme dont elle est convaincue qu'il est là, tout proche. Et qu'il la guette...
De l'avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, prêt à tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l'ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables...
Écrire un roman n'est pas très difficile. Écrire un roman magnifique n'est pas non plus si difficile. Je ne prétends pas que c'est simple, mais ce n'est pas non plus impossible. Ce qui est particulièrement ardu, en revanche, c'est d'écrire des romans encore et encore. Tout le monde n'en est pas capable. Comme je l'ai déjà dit, il faut disposer d'une capacité particulière, qui est certainement un peu différente du simple « talent ».
Bon, mais comment savoir si l'on possède cette aptitude ? Voici la réponse : plongez dans l'eau et voyez si vous nagez ou si vous coulez.
Bienvenue sur le ring !
Dans un essai à la fois drôle, intelligent, passionnant, Haruki Murakami se raconte et porte un regard aussi rafraîchissant que sincère sur le métier de romancier.
Tout en explorant ses plus chères obsessions et en distillant des réflexions sur la littérature, la lecture et plus largement la société japonaise, l'auteur dévoile les coulisses de son quotidien, où s'imposent persévérance, patience et endurance.
New York, aujourd'hui.
Avocat d'une quarantaine d'années, Adam Price mène une vie aisée et agréable avec son épouse Corinne et leurs deux garçons dans leur pavillon de banlieue cossue.
Du moins c'était avant qu'un mystérieux individu lui fasse de troublantes révélations : son épouse adorée lui aurait menti quelques années plus tôt. Depuis, et pour la première fois de sa vie, Adam doute.
Confrontée à son passé, Corinne ne se cherche pas d'excuse. Tout ce qu'elle demande, c'est du temps. Pour mieux se volatiliser.
Seul avec ses deux fils, craignant pour la vie de Corinne et pour celle de ses enfants, Adam va se lancer dans une course-poursuite de tous les dangers. Quitte à découvrir une face jusqu'ici cachée de celle qu'il croyait pourtant connaître.
Mensonges, trahisons, intimidations, un nouveau piège mortel machiavéliquement mis en place par le Boss du thriller.
Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Un homme se souvient.
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour.
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la " crème de la crème de la vie ".
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps.
De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles.
Des matchs de base-ball si souvent perdus par son équipe préférée.
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann.
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire.
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Il est des soeurs que tout sépare...
Nora est la fille adulée, l'enfant chérie promise à devenir gouvernante dans une riche famille américaine. Delia est la rejetée, celle qui est condamnée à n'être jamais plus que l'ombre de sa soeur, une servante sans qualités.
Mais le jour où les deux femmes quittent leur Donegal natal pour embarquer sur le Titanic, le destin rebat soudainement les cartes.
Si Nora compte parmi les nombreuses victimes, Delia, elle, s'en sort miraculeusement. Et si c'était sa chance d'exister enfin ? Arrivée sur les docks de New York, elle décide de se faire passer pour son aînée. Mais alors qu'elle s'attache peu à peu à son employeur, un veuf séduisant, et à la petite fille de celui-ci, la jeune femme s'inquiète : combien de temps peut-elle vivre sur un mensonge ? Et pourquoi ce sentiment que Nora, perdue dans les flots de l'Atlantique, pourrait revenir à tout moment réclamer son dû ?
Pour Erich Fromm, éminent psychanalyste d'après-guerre, l'amour, qu'il soit parental, fraternel, érotique ou amour de soi, est un art. Et comme tout art, il s'apprend et se cultive. Apprendre à aimer, c'est prendre conscience de sa place dans la société ; c'est comprendre qu'en se tournant vers l'autre, on explore ses propres ressources ; c'est aussi, paradoxalement, réaliser que c'est en s'aimant soi-même qu'on se rend libre.
Accessible, profondément humaniste, L'Art d'aimer est un ouvrage majeur, un classique indispensable, plus que jamais en résonance avec notre époque.
Quatre ans après la disparition de leur fille Clémentine dans le naufrage d'un voilier, Sarah et Marc sont rongés par la culpabilité et la tristesse.
Jusqu'à ce que de nouvelles voisines emménagent sur le même palier avec leur enfant, Gabrielle, dont la ressemblance avec Clémentine est troublante. Au contact de cette adolescente vive et enjouée, Sarah reprend peu à peu goût à la vie.
Mais lorsque le destin de Gabrielle bascule dans l'indicible, les démons que Sarah avait cru pouvoir retenir se déchaînent une seconde fois.
Prends ma main, mon coeur. Ne la lâche pas, quoi qu'il arrive. Serre-la fort !