Le texte intégral de la Bible avec 400 images témoins majeurs de l'histoire biblique commentées par les meilleurs spécialistes de l'iconographie religieuse. L'Ange Gabriel sous le pinceau de Michel-Ange, la Cène vue par Salvador Dali, Moïse sauvé des eaux représenté par Nicolas Poussin, cette Bible inédite revisite en images l'aventure spirituelle, historique et profane de la foi. Au fil des siècles, les Écritures se sont révélées : icônes, enluminures, fresques, sculptures, peintures. Le texte de l'École Biblique de Jérusalem, illustré par des oeuvres emblématiques, célèbre cette convergence entre le sacré et le profane, l'écrit et l'image et retrace cette histoire des Écritures.
Une sélection d'oeuvres significatives, de l'Antiquité au XXe siècle, de toutes les écoles et styles, assortie de notices détaillées qui les replacent dans leur contexte historique, artistique et biblique, accompagne et éclaire le texte. La Bible se lit et se relit à la lumière de l'histoire de l'art, et inversement.
Une approche renouvelée d'un livre de référence pour les historiens de l'art et des religions, les passionnés, les amateurs.
Une mère témoigne de la maladie de sa fille, Thaïs, chez qui a été diagnostiqué à 2 ans une maladie génétique orpheline : la leucodystrophie métachromatique. Elle raconte le quotidien de sa famille face à la maladie, les visites chez le médecin, des moments de joie, ainsi que l'histoire de l'Association européenne contre les leucodystrophies.
Avec en fin d'ouvrage des réactions de lecteurs.
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Le peuple arctique fascine les hommes des régions tempérées. L'étude de ces communautés a produit de très belles pages dans la littérature de Jean Malaurie à Paul-Émile Victor. Ici c'est un collectif d'auteurs et d'universitaires, réuni par le British Museum qui racontent, expliquent, décrivent le mode de vie des peuples du Grand Nord à travers une iconographie exceptionnelle. Souvent considéré comme l'un des endroits les plus inhospitaliers de la planète, l'Arctique est habité depuis près de 30 000 ans par des hommes qui ont trouvé des façons ingénieuses d'exploiter et de célébrer leur environnement et de coexister avec sa faune. Cet ouvrage explore les origines des peuples de l'Arctique - migration précoce, relations commerciales culturelles -, et met en évidence les perspectives des nouveaux arrivants à la recherche de ressources précieuses et de nouvelles routes commerciales. Enfin, il examine les stratégies de résilience utilisées par les populations pour faire face aux transformations rapides provoquées par l'exploration non autochtone de l'Arctique et le bouleversement climatique. L'ouvrage dévoile les splendides collections du British museum, complétées par celles collectées à travers le monde. Vêtements fabriqués à partir des tripes de mammifères marins, kayaks en peau d'animaux, des tambours utilisés par les chamans samis, peintures murales, sculptures, à travers ces oeuvres, ces artefacts et ces objets, c'est l'histoire de ces peuples qui se raconte en images.
L'atlas historique du monde biblique embrasse toute l'histoire de la Terre sainte, depuis la naissance de la civilisation jusqu'au VIIe siècle de notre ère. S'appuyant sur les recherches archéologiques pour situer les personnages et les événements bibliques dans leur contexte historique, l'ouvrage présente un panorama éblouissant et approfondi du Proche-Orient de l'Antiquité et de la vie quotidienne de l'époque.
Riche de plus de 350 photographies et illustrations ainsi que de 50 cartes détaillées, il raconte l'émergence et l'expansion du judaïsme, du christianisme et de l'islam dans une société dominée jusqu'alors par le polythéisme.
Poésie de coeur et poésie de cour, cette anthologie célèbre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du x??? au x?? siècle, de Guillaume IX d'Aquitaine à François Villon en passant par la comtesse de Die, Ruteboeuf, Christine de Pizan ou encore Charles d'Orléans.
« On doit au Moyen Âge, écrit Michel Zink dans sa préface, d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour. » Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, il transcende son amour par l'écriture. Ce faisant, ce Moyen Âge poétique invente l'amour courtois. Amants souffrant du mal d'amour, dames lointaines et messagers confidents contribuent à transformer les relations amoureuses à travers l'Europe et marquent durablement l'imaginaire de notre civilisation.
Troubadours et trouvères choisirent de composer dans leur langue maternelle, en langue d'oc et en langue d'oïl. Ils offrent ainsi leurs lettres de noblesse à une lyrique en langue vulgaire, c'est la naissance de la poésie moderne. Chaque poème est publié dans sa traduction en français moderne et dans sa version originale.
Une liberté d'esprit et un appétit de vivre saisissants émanent de cette production poétique. Par son humanité, sa tendresse et son humour, cette célébration de l'amour, de la vie et de la nature nous touche et nous inspire.
Si le gothique flamboyant des XIV? au XV? siècle évoque la monumentalité des cathédrales, il fait éclore des trésors d'art d'un tout autre genre, moins ostensibles, mais tout aussi sublimes : les peintures de manuscrits. Objet rare et recherché avec ses peintures magistrales, ses lettrines rehaussées d'or, ses reliures en ivoire, en or ou en velours, le manuscrit enluminé sort du strict cadre clérical.
Épris de luxe et d'éclat, princes et riches mécènes passent des commandes fastueuses, comme le Livre du Coeur d'Amour épris de Barthélemy d'Eyck, ou encore Les très riches heures du duc de Berry. Les artistes rivalisent de minutie et de délicatesse dans le rendu de la lumière, des proportions ou des perspectives qui annoncent déjà la Renaissance.
Ces trésors méconnus, conservés à cause de leur fragilité dans les fonds des bibliothèques et musées, sont ici dévoilés. Notre publication crée, à partir d'une sélection de 200 miniatures, de véritables tableaux, reproduits en de puissantes pleines pages. Un spectacle exceptionnel !
Chef-d'oeuvre écrit à la fin du XII? siècle, ce poème chante le voyage de milliers d'oiseaux en quête de la Sîmorgh, manifestation visible du divin. 207 miniatures persanes, turques et indo-pakistanaises du XIV? au XVII? siècle, puisées dans les trésors des collections d'art persan et islamique du monde entier, accompagnent les anecdotes littéraires, philosophiques et spirituelles qui ponctuent le texte. Leur valeur symbolique est mise en lumière par les commentaires de Michael Barry.
Fils de Vénus et du Troyen Anchise, Enée fuit les ruines de Troie pour accomplir l'immense destin que lui réservent les dieux : fonder au-delà des mers une nouvelle cité. Les épreuves se succèdent, de tempêtes en tragédie amoureuse - la célèbre union de Didon et Enée -, avant qu'Enée n'accoste enfin sur les rives du Latium. Virgile projette enfin l'époque pleine de promesses dans laquelle il vit lui-même, le règne d'Auguste et la naissance de l'Empire romain.
Le calme, la sérénité de l'esprit sont le plus souvent la meilleure façon d'affronter les difficultés du quotidien. Avec ses 365 admirables photographies qu'accompagnent autant de pensées et de citations soigneusement choisies, ce livre vous aidera à rester zen tout au long de l'année.
Cet ouvrage reproduit les deux cent soixante-quinze planches en couleurs composées par Jean-Baptiste Oudry, peintre du roi Louis XIV et professeur à l'Académie royale de peinture, pour illustrer la totalité des deux cent quarante-cinq Fables de La Fontaine. Crayonnées, gravées et rehaussées à la gouache et à l'aquarelle, les gravures témoignent de la maîtrise de l'artiste. Les scènes représentées captent les instants les plus significatifs du texte tout en offrant, à travers le dessin des paysages, des costumes et de l'architecture, une fresque de la société de la fin du XVIIe siècle. De même, personne mieux qu'Oudry n'a su faire vivre les animaux, et ses compositions apportent aux Fables une dieu s'animer les animaux comme le fabuliste les fait parler.
Brassens n'est pas seulement l'une des figures les plus influentes, les plus mythiques de la chanson française, il est l'un des membres de notre famille : c'est notre tonton Georges. Plusieurs générations d'auteurs, de compositeurs et d'interprètes ont grandi à l'ombre de sa moustache et de sa pipe. Tous savent que, derrière le personnage à la voix rocailleuse, derrière la pompe de sa guitare et la verdeur de son verbe, il est une intarissable source d'inspiration. Certains gardent en tête ce qu'ils doivent à son irrévérence, à son combat joyeux contre les conventions ; certains restent charmés par le poète de Sète, éternel amoureux des femmes ; certains célèbrent le copain d'abord, le bon vivant resté simple, fidèle, malgré les trompettes de la renommée. Tous sont prêts aujourd'hui à lui rendre hommage, en mots et en images. C'est le projet de cet album Brassens a 100 ans : donner la parole aux enfants et aux petits-enfants de Georges et faire vivre, encore, à travers leur voix, leur regard, ce géant de la chanson.
Don Quichotte de La Manche est un triomphe de l'imagination et de l'originalité, une quête du bien et de la lumière, un livre où sagesse et folie se côtoient à travers les aventures chevaleresques de personnages hauts en couleurs, Don Quichotte et son écuyer Sancho Pança.
Le roman est dans toutes les mémoires : Don Quichotte, gentilhomme sans fortune, a la passion des romans de chevalerie. Abruti de ces lectures, le malheureux ne parvient plus à faire la distinction entre la réalité et son imaginaire. Ainsi, croyant faire le bien et servir la justice, il sème le désordre partout où il passe, mais défend des idéaux de paix, de justice et d'amour.
Gérard Garouste illustre, interprète, révèle le symbolisme de l'oeuvre, met en évidence l'humour et la grandeur des personnages.
Après deux années de création rigoureuse et exigeante sur un texte dont le peintre désirait ardemment pénétrer les mystères, l'oeuvre jaillit, véritable festival de couleurs, de force et de magie. Ces gouaches sont l'exégèse du texte de Cervantès.
Gérard Garouste fait partie de ces hommes d'exception. Sa peinture n'explique rien et révèle tout. Elle donne à voir le monde sensible et l'au-delà en une seule vision. On qualifie son style de post-moderne. On loue sa science inouïe de coloriste qui renoue avec la tradition du métier, de la pâte et du sujet. On est ébloui par l'intensité de sa peinture. Ses sources d'inspiration s'appuient sur les grands textes fondateurs - la Bible -, les légendes, les mythes, les contes philosophiques.
Avec Don Quichotte, Gérard Garouste invite à vivre son époque et prouve que la peinture contemporaine peut être intemporelle et accessible à tous grâce au subtil mélange de tradition et de modernité qui se dégage de son oeuvre. Cet ouvrage est digne de la plus exigeante bibliophilie, il fait partie, au même titre, que La Divine Comédie de Dante illustrée par Botticelli, de ces oeuvres éternelles.
Une approche innovante de l'histoire de l'art.
Une vision renouvelée du Moyen Âge.
Un regard neuf sur tout un millénaire, de 300 à 1300.
Un tour européen des cathédrales, à l'échelle du continent.
Un traité complet d'architecture.
Un précis des représentations spirituelles et symboliques.
Une relecture esthétique des cultures, des sociétés, des techniques.
Un état sans précédent des périodes, des styles, des maîtres.
Un tableau vivant des commanditaires, des artistes, des bâtisseurs.
Un panorama continu par-delà les divisions scolaires ou abstraites.
Une étude originale des significations, des modèles, des fonctions.
Un examen attentif des cadres intellectuels et des conditions matérielles.
Une méthode dynamique d'explication par le contexte.
Un ensemble inégalé des meilleures illustrations.
Un commentaire toujours savant et toujours ouvert.
Un guide de référence.
Un beau livre d'exception.
Une somme.
Tel est cet Esprit des Pierres, qui raconte, en textes et en images, la quête médiévale de l'infini, la célébration géométrique de la transcendance, l'alliance entre le souffle et la matière fondatrice de notre imaginaire.
Hommes de prières mais aussi travailleurs infatigables, les moines ont modelé le visage du vieux continent. Grâce à eux, la viticulture a pu renaître. Par leur travail, les vignobles ont gagné de nouveaux espaces, ont pu rassembler des hommes de bonne volonté et ont nalement transformé les paysages. Les régions viticoles européennes telles qu'elles existent aujourd'hui ont toutes, un passé monastique qui les a profondément marquées et dont elles portent encore l'empreinte. « En regardant le Ciel, les moines ont dessiné le jardin de la terre » dira Dom Gérard, fondateur et premier abbé de l'abbaye bénédictine du Barroux. Les vignerons du Ciel rend hommage à leur action bienfaisante sans laquelle la civilisation du vin serait morte. Agrémenté de très belles photos souvent inédites, ce beau livre permet de mieux comprendre combien le développement de la viticulture est lié au rayonnement monastique. Un ouvrage salutaire qui nous o re une véritable promenade au sein des plus grands vignobles de France et d'Europe.
Un recueil de photographies pour illustrer tout au long de l'année la notion de bonheur, un thème particulier étant mis chaque mois en avant : courage, liberté, accomplissement, sagesse, etc.
Premier pape non italien, depuis le XVIe siècle, S. Jean-Paul II fut aussi le premier pape polonais de l'histoire du catholicisme. La durée exceptionnellement longue de son pontificat, sa volonté de réformes, son ouverture au monde et aux autres religions firent de lui un pape exceptionnel. Avec S. Jean-Paul II, l'homme de Dieu, l'arpenteur du monde, nous suivons le très saint-père pas à pas, de Wadowice à Cracovie en Pologne, puis du Vatican jusqu'aux 129 pays qu'il a visités.
Cet ouvrage unique est agrémenté de 140 photographies, célèbres ou inédites, et de plus de 35 facsimilés (ses diplômes, des lettres manuscrites, les notes prises par le président américain Jimmy Carter lors du premier voyage du pape aux Etats-Unis, son célèbre discours à l'Unesco... et des rapports de la police secrète polonaise !) Henri Tincq est journaliste et vaticaniste (Le Monde, La Croix...).
Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment sur l'histoire des papes. Il était très proche du pape S. Jean-Paul II.
"La Bible de mes dix ans se résumait à un mince petit ouvrage cartonné, L'Histoire sainte, qui racontait les relations agitées de quelques héros de temps très anciens et d'un Dieu interventionniste qui se disait lui-même jaloux et prompt à la colère.
Des décennies plus tard, ma bible d'homme parle du (et au) monde entier. Amoureuse et nomade, elle m'a entraîné en Terre sainte, chez les imprimeurs du ghetto de Venise, à Doura Europos, dans les champs de coton de la Bible belt, à Babylone, sur les pentes du mont Ararat, chez les Amish, dans les grottes de Qumran, sur les traces des chasseurs d'Eden qui traquent sans relâche le Paradis perdu d'Adam et Eve, etc. Mes étoiles pour ce grand voyage dans le temps et dans l'espace ont été toutes ces bibles dont la vie m'a permis de tourner les pages : la Bible des pauvres, la Bible du Diable, la Bible paysanne, la Bible de Voltaire, la Bible d'argent, la Bible de Marcel Carné, la Bible du dernier des Mohicans, la Bible low cost, la Bible de l'Homme noir qui assure que, de Moïse à Jésus, tous les personnages bibliques étaient noirs, sans oublier la Bible des Gédéons et enfin la bouleversante Bible-vitrail que Chagall fit en mémoire d'une jeune fille noyée." Didier Decoin
Cet ouvrage propose un parcours à travers l'immense patrimoine religieux bâti en France de 1905 à aujourd'hui.
Plus de 60 édifices remarquables sont ici présentés, toutes confessions confondues : les cathédrales côtoyant mosquées, synagogues, pagodes, temples bouddhistes ou protestants. Les plus célèbres architectes - Hector Guimard, Auguste Perret, Marcel Lods, Le Corbusier, Pier Luigi Nervi, Claude Parent, Marcel Breuer, Tadao Ando, Mario Botta - se sont investis dans l'édification de ce patrimoine. C'est aussi l'occasion de redécouvrir le travail des nombreux artistes qui y furent associés : Alexandre Bigot, Pierre Bonnard, Henri Matisse, Fernand Léger, Jean Lurçat, Marc Chagall, Raymond Subes, etc.
L'ouvrage propose une approche chronologique depuis 1905, année de la loi instituant la séparation des Églises et de l'État, jusqu'en 2014. En fin d'ouvrage, un répertoire présente l'intégralité des lieux de culte des XXe et XXIe siècles qui ont fait l'objet d'une mesure de protection (classement, inscription, label). Le livre s'ouvre avec le point de vue de quatre experts des questions religieuses, permettant ainsi au lecteur d'apprécier le rôle de l'architecture dans l'exercice des cultes.
À travers un siècle d'architecture religieuse, c'est une véritable histoire de France qui se déroule sous nos yeux et démontre le caractère exceptionnellement vivant de ce patrimoine, aujourd'hui encore au cour des enjeux de la société.
Figure majeure de la scène de l'art contemporain, Annette Messager présentera à l'automne 2012, au musée des Beaux-Arts de Strasbourg, ses dernières oeuvres dans un ensemble intitulé Continents noirs. Si depuis toujours son travail mêle le ludique à l'inquiétant, ses nouvelles pièces évoquent les tensions du monde actuel, un monde dont le temps nous échappe.
Fragiles chevelures bougeant au gré de souffleries, chaussures abandonnées et petits objets du quotidien recouverts d'une sombre feuille d'aluminium froissé, dispersés sur le sol sous une bâche, éléments suspendus et mobiles se déployant telle une masse noire et menaçante, à la fois aérienne et terriblement pesante, ces installations et oeuvres oscillent entre le monumental et le miniature. Elles suscitent le sentiment de l'instable et du fugitif, et se font l'écho des tensions du monde d'aujourd'hui. Menaces écologiques et troubles des temps modernes transparaissent dans ses installations devenues autant de continents noirs. Traces ou vestiges d'un monde imaginaire plutôt inquiétant, les dernières créations d'Annette Messager nous plongent dans le mystère de leurs origines.
À l'occasion de cet ouvrage, Annette Messager a demandé à l'écrivain américain Norman Springer d'écrire un texte évoquant son récent travail. Auteur de science-fiction, Springer dépeint dans ses romans et nouvelles des univers fantastiques au bord de la dérive.
Regarder une statue de Bouddha, quel genre d'expérience cela peut-il représenter aujourd'hui, dans un monde qui a presque complètement perdu la foi ? Telle est la problématique qu'aborde Hiroshi Sugimoto dans cet ouvrage en faisant dialoguer ses photographies, des oeuvres de sa collection personnelle et ses textes. Première monographie importante en français sur l'artiste, elle révèle un aspect essentiel de son travail s'inspirant des civilisations anciennes et de leur spiritualité.
Avec Accelerated Buddha, Hiroshi Sugimoto prolonge sa réflexion amorcée dans son précédent ouvrage History of History en s'attachant plus particulièrement à la naissance et au déclin du bouddhisme au Japon. Les images vidéos des mille statues de Boddhisattva du Sanjûsangendô, un important temple de Kyoto construit au XIIIe siècle, période de déclin du bouddhisme, qu'il présente en accéléré jusqu'à leur disparition font référence au constat de l'artiste que "toutes les civilisations s'accélèrent à mesure qu'elles approchent du déclin" et que notre société "continue à se précipiter vers une disparition programmée".
« Il y a plus de cinquante ans que je fréquente Rome, y étant venu pour la première fois en 1950, avec un groupe d'étudiants que leur aumônier emmenait en audience chez le pape, l'année déclarée sainte. En 1952, j'ai vécu une année entière à Rome, et, depuis, il n'y a pas d'année où je n'y sois retourné une ou plusieurs fois.
Rome a-t-elle changé en un demi-siècle ? C'est l'auteur de ces lignes qui a surtout changé. En 1950, je ne voyais, comme tout être humain, que ce que j'étais, à mon insu, programmé pour voir. Mais la plupart des beautés de Rome, je ne les voyais tout simplement pas, parce qu'elles ne faisaient pas partie de ce qu'on m'avait appris à admirer. Si je traversais la place Navone, j'avais plaisir à regarder la façade ondulante de l'église et à entendre le murmure des fontaines, mais sans prendre au sérieux ce qui me paraissait ne relever que d'une fantaisie gratuite, « amusante », sans me rendre compte que Bernini et Borromini avaient révolutionné l'art, sans comprendre que j'avais affaire à un nouveau langage qui m'eût permis de me libérer plus vite de la morale janséniste et puritaine qui m'avait façonné. » La diversité des chapitres (Le monde antique, Domus Aurea, Villa Hadriana, Palais, Villas et jardins, Églises, San Clemente, Saint-Pierre et le Vatican, Itinéraire Caravage, Itinéraire Bernin, Collines, Le Tibre, Fontaines et Bestiaire) dessine les contours de la Rome personnelle de Dominique Fernandez qui rend ainsi un hommage appuyé à cette ville qui a contribué à façonner l'écrivain qu'il est devenu.
Illustré par les splendides photographies de Ferrante Ferranti, cet ouvrage révèle bien des aspects méconnus de la « ville éternelle » et, surtout, renouvelle le regard de tout lecteur curieux de la redécouvrir.
La colonie grecque de Byzance, devenue Constantinople sous l'Empire byzantin et Istanbul sous les Ottomans, abrita seize siècles durant les fastes de deux grands empires couvrant l'Est méditerranéen, des Balkans à l'Afrique du Nord. Cet ouvrage présente l'aventure de cette civilisation dans sa continuité, sur un même site et tout au long des siècles.
Le livre s'ouvre sur la ville byzantine et la fondation d'une nouvelle capitale, celle de l'Empire romain devenu chrétien, Constantinople, dotée de magnifiques monuments, dont la célèbre Sainte-Sophie.
Vient ensuite l'effondrement du monde antique, suivi de l'éclosion de la Constantinople médiévale avec son infinité d'églises et de monastères ornés de somptueuses mosaïques, ainsi que de précieux manuscrits enluminés et d'icônes aujourd'hui dispersés dans les plus grands musées du monde.
Puis, l'art de Byzance finissant, apparaissent les prémices de la Renaissance à travers les mosaïques de l'Église de Saint-Sauveur in Khora.L'auteur s'attache ensuite à révéler les richesses de Bursa et Edirne, premières capitales ottomanes où les arts arabe, persan et turc opèrent leur synthèse avant de s'épanouir dans Constantinople, conquise en 1453 et rebaptisée Istanbul.
Enfin, est étudiée l'Istanbul ottomane qui doit se soumettre à une nouvelle géographie du pouvoir. Le palais de Topkapi est alors bâti face au Bosphore. Vient ensuite l'époque de la grandeur, celle, au XVIe siècle, de Soliman le Magnifique, quand la ville se dote de mosquées impériales rivalisant avec Sainte-Sophie. Arts décoratifs, tissus, céramiques, calligraphies et enluminures s'épanouissent alors.
Malgré la décadence qui suivra, le baroque et même l'éclectisme ottoman du XIXe siècle conserveront le merveilleux d'un art oriental qui s'étale sur les rives du Bosphore.
Regroupant plus de 400 cartes postales anciennes, L'Alsace d'antan propose de plonger au c½ur de l'Alsace en 1900. Ces clichés uniques captent la vie et le quotidien des Alsaciens au début du vingtième siècle : le travail de la terre et de la vigne, les petits métiers d'alors, les ports et les canaux, les grandes cités, la vie des villages, le folklore et la naissance du tourisme.