Sainte Gemma Galgani (1878-1903), bien que morte très jeune, à l'âge de 25 ans, est la plus grande représentante italienne du culte du Sacré-Coeur. Elle pouvait voir Jésus, et continuer à vivre une vie « normale » .
En Gemma, tout est « concentré » . Elle est à la fois enfant, femme, et sainte. La vie de Gemma est d'abord un vivant tableau de « l'enfance spirituelle » : son ange gardien fut son éducateur. Gemma fut aussi femme, et combien femme ! Une femme passionnée d'amour pour l'homme-Dieu Jésus. Ses nombreux dialogues nous la montrent séduite, conquise, puis offerte.
Enfin, Gemma fut sainte, sachant remettre tout son être entre les mains de son créateur et sauveur. A 21 ans, elle reçoit la grâce des stigmates. II s'agit là d'une grande mission : mourir publiquement d'amour. Afin de l'accompagner dans cette mort d'amour, un religieux passioniste devient son directeur spirituel.
L'expression « traversée du désert », passée aujourd'hui dans le langage courant pour désigner les périodes difficiles d'une existence, masque la riche signification spirituelle de la pérégrination des Hébreux à leur sortie d'Égypte, racontée par la Bible dans les livres de l'Exode et des Nombres.
Cette pérégrination au désert, Philippe Plet nous convie à la suivre ici, pas à pas, au rythme des joies et des fatigues, des jours et des nuits. Au-delà des faits eux-mêmes, au-delà de la seule dimension historique il s'agit bien de la découverte d'un Dieu d'amour et de la croissance de la foi, d'une pédagogie vécue par un peuple en marche.
Ce chemin de purification, cette expérience collective qui se confond avec la vie de Moïse ne peut rester lettre morte pour le chrétien d'aujourd'hui. À la suite du Christ mort et ressuscité, il invite à un mouvement de conversion personnelle. Car nous avons tous à quitter le monde profane, ces « Égyptes » qui nous emprisonnent pour vivre un temps de purification et de libération intérieure.
Une relecture de l'événement clé de l'Evangile de saint Jean.
Paul de la croix est le seul saint de tous les temps dont la spiritualité ait été officiellement reconnue comme celle de la passion du Seigneur.
Sommes-nous arrivés à la fin des temps ? Quand le monde achèvera-t-il sa course? Et comment? L histoire du monde est tissée de « fins » et de « recommencements »; elle est ponctuée de tentatives d unification du genre humain. Ce n est pas matériellement qu il faut comprendre la fin du monde. Ce sont les valeurs « immanentistes », autour desquelles les hommes veulent construire un monde parfait, le monde de Babel, le monde de Babylone, qui engendrera la fin du monde. De « l Esprit absolu » de Hegel au « mimétisme » de René Girard, de la Grèce antique au film 2012, en passant par les évangiles et l Apocalypse, l auteur nous fait entrer dans ce « monde futur » imaginé et fabriqué par l homme, et qui deviendra « le futur du monde ». Le « futur du monde » dépend de notre choix. Quel sera-t-il : celui d une société mondialisée, marchande et hédoniste, uniquement préoccupée du culte du bonheur ? Ou bien celui d une société éclairée par des valeurs ouvertes à la transcendance ?
Toute l'originalité - et la hardiesse - du commentaire que Philippe Plet donne de l'Apocalypse tient dans le dépassement des limites de l'interprétation historique qu'il opère. Saint Jean n'a pas écrit l'Apocalypse seulement pour que nous comprenions les événements de son temps (l'Empire romain persécuteur des chrétiens). L'apôtre a été inspiré pour transmettre aux croyants de tous les temps une vision universelle de l'affrontement grandiose et tragique entre la Lumière et les ténèbres. Jean nous introduit au c ur du mystère du combat spirituel dans lequel l'humanité entière est engagée. Ce commentaire nous conduit sur la voie de l'Espérance : elle est la récompense (et l'arme absolue) accordée à ceux qui refusent de servir le Dragon. Les symboles énigmatiques que Jean déploie au long de sa prophétie sont des réalités théologiques à contempler profondément. Philippe Plet donne, d'une manière aussi accessible qu'érudite, les clefs d'un dévoilement de ce qui jusqu'à présent demeurait de l'ordre du mystère (les deux Bêtes, le chiffre de la Bête, Babylone, etc.).