Qui est cette mystérieuse Marie de Magdala, Marie-Madeleine, qui apparaît peu dans les Evangiles mais dont la tradition chrétienne a fait l'une des figures majeures parmi les proches de Jésus ? Une prostituée, une pécheresse repentie, ainsi a-t-on voulu lire officiellement les Ecritures, tandis que les Gnostiques ont célébré en elle le modèle même de l'Initiée, interprétant son périple comme celui de l'âme prisonnière, éparpillée en ce monde de reflets et d'ombres.
Ici Marie-Madeleine parle et se souvient : de sa vie en Palestine, de son exil en Provence, et surtout de sa rencontre éblouissante avec Jésus dont elle partagea l'enseignement, la Passion et la Résurrection.
C'est l'histoire d'un homme pieux et généreux nommé Tobit. Comme tous les justes, il doit traverser les doutes et la nuit de l'épreuve sans se détourner de Dieu.
C'est aussi l'histoire d'une jeune fille, Sarra, qu'un démon empêche de se marier, mais qui demeure digne et confiante.
C'est enfin le voyage initiatique d'un fils, le jeune Tobie, guidé et conseillé par l'Ange Raphaël.
Dans cette histoire, on rencontre aussi un chien, un poisson, une famille accueillante ; on assiste à un exorcisme, à un mariage d'amour et à une guérison miraculeuse.
Il ne s'agit pas là d'une fable. Il y va d'un patient chemin d'éveil et d'accomplissement spirituel que Jacqueline Kelen déchiffre pas à pas pour nous et sur lequel elle nous accompagne.
À partir d'un beau récit biblique composé au iiie siècle avant Jésus-Christ, ce livre magnifique nous rappelle que, sur terre comme au ciel, le temps de la bonté et de la bénédiction n'est pas révolu.
Un chemin vers la liberté Et si la parabole du fils prodigue n'était pas, comme on l'a cru pendant des siècles, l'histoire d'un fils ingrat et pécheur, .obtenant par son repentir le pardon de son père ? Et si elle constituait au contraire une véritable invitation à la liberté, avec les joies et les risques qu'elle comporte ?
Jacqueline Kelen reprend le récit biblique et donne tour à tour la parole aux différents personnages : le père pieux et bon, la mère inquiète et tendre, le frère aîné, sérieux et travailleur, et bien sûr le fils prodigue, rebelle et rêveur, qui part explorer le monde avec ses joies et ses épreuves.
Un conte intemporel sur l'amour humain et divin, les épreuves et la grâce, la justice et la bonté.
Prix de la liberté intérieure 2020.
On continue de penser que les contes de fées sont destinés à bercer et à amuser les enfants alors qu'ils éveillent aux réalités invisibles et s'adressent à tous, petits et grands. Leur magie ne tient pas seulement aux histoires merveilleuses qu'ils racontent, mais surtout à ce qu'ils cachent : une Sagesse précieuse, qui tantôt circule sous le manteau de Peau d'Âne, tantôt scintille à travers des pantoufles de verre, ou veille silencieusement dans un château endormi...
Ce livre dévoile la dimension spirituelle de dix-sept contes célèbres, puisés chez Perrault, les frères Grimm et Andersen : Le Petit Poucet, Blanche-Neige, La Petite Sirène...
Un livre empli de merveilles.
Pour la plupart des contemporains, la solitude est ressentie de façon négative : on la confond avec l'isolement, le manque, l'abandon. Et la société veille à empêcher que l'être humain ne se retrouve seul, face à lui-même. Or la solitude choisie est loin d'être un enfermement, une pauvreté : c'est un état d'heureuse plénitude. Non seulement parce qu'elle offre la clef de la vie intérieure et créative, mais parce qu'elle est disponibilité et chemin d'apprentissage de l'amour. Il n'est pas de liberté de l'individu sans ce recueillement de la pensée, sans cet ermitage du coeur. Pourquoi tant de philosophes, d'artistes, de saints et de mystiques furent-ils de grands solitaires ? Quelle force, quelle inspiration puisèrent-ils dans une vie d'austère apparence ? Et pourquoi notre monde lutte-t-il avec tant d'ardeur contre un état propice à la connaissance de soi ? Jacqueline Kelen invite ici chacun à découvrir son immense liberté.
« Heureux ceux qui connaissent encore la joie d'attendre - une lettre, une rencontre, une éclaircie, voire la vie éternelle. » Qu'y a-t-il de commun entre le peuple hébreu marchant dans le désert pendant quarante ans, la reine Pénélope dont l'époux, Ulysse, est absent depuis si longtemps, la Belle au bois dormant, l'arpenteur de Kafka, la sentinelle de Buzzati ? ou encore l'amour lointain chanté par les troubadours et le long désir qui brûle les mystiques ?
Ici et là se manifeste une manière d'attendre - dans la paix, la détermination ou le doute, dans la confiance et la ferveur, avec parfois une joie intense.
Immense et mystérieuse, l'attente tisse toute une existence et elle élève l'être humain jusqu'à l'infini.
Un livre empli d'espérance.
Une approche littéraire, artistique et spirituelle.
Dans nos sociétés railleuses ou goguenardes, l'amour qu'on offre aux animaux est trop souvent moqué, ou passe pour secondaire. Quelle erreur ! Dans toutes les religions du monde, les sages et les saints témoignent de leur tendresse à l'égard de toutes les bêtes - l'ours, le lion, le chien, l'oiseau, l'abeille, le poisson, et même la fourmi, et même le moustique... Non seulement ces gens très pieux vivent en paix avec les animaux, mais ils leur parlent, les soignent et prient à leur intention, peut-être parce qu'ils perçoivent aussi en eux de formidables compagnons sur le chemin de sainteté.
Ce livre conte ces belles et édifiantes histoires entre l'homme et l'animal, puisées dans le christianisme, le judaïsme, l'islam, l'hindouisme et le bouddhisme. Il propose ainsi une véritable réflexion sur le lien mystérieux, profondément spirituel, qui unit les êtres humains et leurs frères animaux.
La société contemporaine ne parle que de bien-être et de bonheur. Elle entretient surtout l'illusion qu'il faut se protéger de toute atteinte et de toute blessure, se détourner de tout risque. Mais de qui, de quoi peut-on se garder? Et faut-il vraiment guérir de tout ?
Jacqueline Kelen combat cette tyrannie du confort qui voudrait faire l'impasse sur la vocation spirituelle de l'humain : « L'obsession de guérir anesthésie la conscience et étouffe le questionnement métaphysique.» Spécialiste des grands mythes de l'Occident, Jacqueline Kelen nous rappelle ici que l'homme n'accède pas à sa plénitude dans la facilité. Ainsi, pour Achille, Ulysse et Philoctète, Lancelot et Tristan, Osiris dépecé et le Christ crucifié ou encore pour les mystiques chrétiens et soufis, la déchirure est aussi ouverture.
Un livre inspiré à lire d'urgence pour tous ceux qui préfèrent la conquête à l'évitement.
Jacqueline Kelen, conférencière toujours sur les routes, a publié plus d'une trentaine de livres spirituels dont Les amitiés célestes ou encore Marie-Madeleine, un amour infini (disponibles chez Albin Michel en poche). Elle est très appréciée des libraires dont elle fait la tournée depuis plus de vingt ans.
À une époque qui parle largement de bien-être, de méditation, de développement personnel et autres recettes de bonheur, où les psychologies et les thérapies ont évacué la morale et où politiciens et citoyens invoquent des « valeurs » sans les préciser davantage, il est urgent de rappeler que la pratique des vertus est indispensable à l'édification de l'être humain.
Avec clarté, Jacqueline Kelen revisite les quatre vertus morales léguées par la philosophie grecque, puis reprises par le christianisme, qui les nomme « vertus cardinales » : la force, la prudence, la tempérance et la justice. Le livre s'appuie sur la philosophie antique, les mythes et de grandes figures du christianisme.
À rebours de la confusion actuelle des pseudo-spiritualités, l'auteur rappelle qu'il n'est pas de vie spirituelle authentique sans fondement moral. À nous de savoir cultiver le jardin des vertus, en toute liberté.
Sous ce titre à forme de fable, qui peut paraître incongru à première vue, Jacqueline Kelen n'en propose pas moins un véritable petit traité de vie spirituelle. Dans les Amitiés célestes, elle s'intéressait aux grandes amitiés spirituelles qui ont pu exister entre un homme et une femme. Mais ici, pourquoi parler du colimaçon ? Sans doute parce que la recherche de Dieu colle aussi à la terre, dans une démarche d'incarnation.
Sans doute également parce que la spiritualité est une recherche entêtée, un retour et un enroulement sur soi à la découverte de Dieu. Et puis, la maturité spirituelle, la maîtrise intérieure demandent enfin du temps et de la lenteur, du silence. Autant de valeurs qui sont souvent au rebours de notre modernité... Un texte ciselé.
Sur l'amour, on croit que tout a été dit, cependant, il demeure insaisissable et mystérieux. Seule la parole poétique peut effleurer sa beauté, et le paradoxe rendre sa puissance d'éveil. Jacqueline Kelen propose un chemin où se rencontrent philosophie, littérature et méditation personnelle. Dans la lignée des troubadours, des dames courtoises et des soufis, elle célèbre l'amour comme un chant d'altière liberté.
À L'heure des débats au sujet de « l'accueil des migrants » en France et en Europe, il est particulièrement judicieux de réfléchir à la notion d'hospitalité et à sa pratique. Loin de n'être qu'un problème social et économique que les gouvernements ont à régler, l'accueil de l'autre, de « l'étranger », interroge chacun de nous. Elle pose la question du libre don et de l'obligation, de la confiance et du discernement, de la générosité et de la justice.
Ce livre raconte des histoires concrètes d'hospitalité d'où se dégagent des leçons d'humanité et s'esquissent des solutions aux problèmes actuels.
De sa vie on ne sait que peu de choses et pourtant Jacqueline Kelen redonne vie à cette mystique flamande du XIIIe siècle, à travers un portrait d'une grande force et d'une magnifique acuité. On connaît Hadewijch d'Anvers à travers ses poèmes, ses récits de ses visions et lettres adressées à ses compagnes, comme elles Béguines, ces femmes qui n'étaient pas mariées ni religieuses et qui vivaient en proximité les unes avec les autres, sans pour autant appartenir à une quelconque communauté. Ses écrits disent les tourments de l'âme livrée à son seul Amour, Dieu. Les doutes, les errances et les abîmes. Mais aussi les délices suaves de l'union, l'ardeur du désir et sa flamboyance. Hadewijch était une femme libre : elle n'était pas rentrée dans les ordres, elle n'écrivait pas en latin, mais avait choisi, comme Dante, son contemporain, de s'adresser à tous dans la langue populaire. Cet ouvrage n'est pas une simple biographie spirituelle, c'est également le livre d'une très belle rencontre, à plusieurs siècles de distances, entre deux femmes qui ont toutes deux choisi de dire la liberté et l'ardeur de leur désir en toutes lettres.
Voici un bijou littéraire, un conte poétique d'une écriture élégante et raffinée, sobre et sans effets faciles, un texte d'où jaillit sans cesse le mystère d'exister. Des figures emblématiques - Elle, Lui, le Cavalier, L'homme sans âge, etc. - évoluent dans un univers onirique, d'inspiration médiévale et se livrent à des réflexions et à des échanges sur la Quête mystique, sur l'Amour, métaphore du divin, sur le dépassement de soi et sur l'abandon à un principe supérieur. On les voit progresser lentement sur un chemin avant tout spirituel.
À une époque où l'identité masculine parait vacillante, noyée dans l'uniformisation générale, réduite à des faits biologiques ou à des concepts psychanalytiques, Jacqueline Kelen ose s'interroger sur l'éternel masculin.
Un éternel masculin nourri de mythes héroïques, de chevaliers et de troubadours, d'enchanteurs et d'esthètes, d'hommes sauvages, d'hommes de coeur et de courage, de séducteurs défiant Dieu, de " ravis ", de fous et de rois magnifiques. Un livre somptueusement écrit, avec force et poésie, stimulant pour tout homme conscient de son devoir d'homme et source de désir pour toutes les femmes; car elles rêvent de ces êtres mythiques ou, comme l'écrit l'auteur, de cet homme chimérique qui seul donne envie parce qu'il appelle au large et à l'imprévisible.
Un livre de grande culture, traversé par plus de soixante-dix mythes masculins, dont Jacqueline Kelen propose une nouvelle lecture, parfois surprenante et toujours passionnée.
Qui est cette mystérieuse Marie de Magdala, Marie-Madeleine, qui apparaît peu dans les Evangiles mais dont la tradition chrétienne a fait l'une des figures majeures parmi les proches de Jésus ? Une prostituée, une pécheresse repentie, ainsi a-t-on voulu lire officiellement les Ecritures, tandis que les Gnostiques ont célébré en elle le modèle même de l'Initiée, interprétant son périple comme celui de l'âme prisonnière, éparpillée en ce monde de reflets et d'ombres.
Ici Marie-Madeleine parle et se souvient : de sa vie en Palestine, de son exil en Provence, et surtout de sa rencontre éblouissante avec Jésus dont elle partagea l'enseignement, la Passion et la Résurrection.
La nuit n'est pas seulement l'autre versant du jour. Elle figure à la fois l'immensité et l'intimité. Elle déploie tout un monde fait de beauté, de silence, de douceur, mais aussi d'effroi et de maléfices. Tantôt elle procure la paix et le repos, tantôt elle suscite terreurs et délires et se fait annonciatrice de mort. La nuit veille sur l'amour, sur l'espace intérieur, sur la création artistique. Elle invite au recueillement et à la contemplation. Sans doute est-elle le manteau de l'invisible. Au royaume des nuits, on rencontre Schéhérazade, la conteuse de Bagdad, la Belle au bois dormant, Jacob, Joseph ou encore les Rois Mages visités de grands songes, on voit resurgir les amants du Cantique des Cantiques et, sous le ciel étoilé, Roméo et Juliette...
Le bonheur est imprévisible. Il ne se plie pas aux idées reçues et ne se laisse pas enfermer. Mais chaque jour recèle des instants délicieux, d'infimes parcelles de paradis.
Jacqueline Kelen nous offre un opuscule chaleureux où chaque rubrique, présentée par ordre alphabétique, nourrit la réflexion sur le vrai bonheur, fait d'amitié et d'attente, de gratuité et de légèreté. Elle se réfère à une bonne centaine de maîtres de tous les âges et de toutes les disciplines, comme Ulysse, Épicure, Diogène, Jésus, Montaigne, Rabelais, sans occulter son expérience personnelle, où elle rappelle discrètement ses propres instants de bonheur qu'elle qualifie de furtif, de léger, d'inépuisable.
À la lecture, chacun sent monter en soi le désir du bonheur, à commencer par l'âme esseulée, invitée à réapprivoiser le bonheur, en le recherchant dans l'amitié, dans une présence qui réconforte, la marche, la joie des autres, l'intimité, écouter la pluie tomber, une poignée de sable, etc. Ici réside, aux yeux de l'auteur, un bonheur authentique, loin des mille et un plaisirs de pacotille. Et elle nous convainc qu'il dépend souvent de chacun de nous de faire advenir en nos vies un temps de bonheur.
Qui donc a décrété que la religion était une voie austère ? Qui a dit que la sagesse et la sainteté excluaient nécessairement le rire, la danse, les bons mots, l'exubérance ? A travers ses propos d'insoumise sur sa quête du divin, Jacqueline Kelen renverse gentiment les tables pour révéler l'essentiel. Dans une époque morose ou tragiquement soumise aux modes, elle présente des figures toniques, irrévérencieuses ou joyeuses permettant de s'abstraire des bonheurs et vérités obligatoires. Avec notamment Bernanos, Plotin, Catherine de Sienne ou Dietrich Bonhoeffer, cet auteur de plus de trente livres esquisse une aventure spirituelle de la liberté dans laquelle elle s'est embarquée depuis l'enfance et dont elle nous dit ici les étapes significatives. Sur la saveur des gestes simples et des émotions sans fioritures, sur la recherche du vrai indépendamment des chapelles, Jacqueline Kelen entraîne vers des contrées où le coeur est roi, où l'humilité joyeuse au fond de soi permet toutes les audaces.
Diplômée de lettres classiques et productrice pendant vingt ans à France Culture, Jacqueline Kelen a publié plus de trente livres consacrés pour une bonne part aux grands mythes et aux figures mystiques. Auteur récemment de Une robe de la couleur du temps. Le sens spirituel des contes de fées chez Albin Michel (2014), elle a obtenu le Prix ALEF Bien-être et spiritualité en 2002 pour L'Esprit de solitude (Albin Michel).
Propos recueillis par Anne Ducrocq.
la figure de marie-madeleine ne laisse personne indifférent, mais elle demeure insaisissable.
chacun, chrétien ou non, privilégie d'elle une image : la courtisane, la désolée, l'ermite, la sainte, l'extatique. là oú les exégètes veulent discerner trois personnes distinctes - la pécheresse de la ville, marie de magdala, marie de béthanie -, les gnostiques des premiers siècles ne retiennent que la femme éveillée et la préférée de jésus. marie-madeleine vagabonde ainsi entre histoire et légende.
elle ne cesse, à travers les siècles, d'inspirer artistes, écrivains, bâtisseurs et religieux qui rendent hommage à la femme dévorée d'amour et de douleur à qui le christ aurait choisi de se montrer en premier au matin de pâques.
Héritière de la philosophie grecque qui place la philia au sommet des vertus, l'amitié spirituelle qui se développe dès les premiers temps du christianisme est à l'origine de fondations d'ordres, de missions, d'une riche correspondance et de textes magnifiques. C'est une émulation sur le chemin du ciel en même temps qu'une tendresse partagée et une indéfectible fidélité.Jacqueline Kelen nous convie ici à un voyage à travers l'Europe chrétienne, depuis les ermites du IVe siècle jusqu'à nos jours, en racontant de belles amitiés, qu'elles soient passionnées ou plus sages, paisibles ou contrariées (Maître Eckhart et Soeur Catherine, Pierre de Bérulle et Madame Acarie). Certains amis sont célèbres et auréolés de sainteté (François et Claire d'Assise) ; d'autres (Hildegarde de Bingen ou Teilhard de Chardin) vivent les ambiguïtés et les risques d'un lien qui cherche à se hisser au-dessus du simple attachement sentimental.Les Amitiés célestes sont aussi une invitation à s'interroger sur ce qui nourrit et illumine toute relation terrestre.
La pensée a-t-elle encore une place dans un monde livré à une frénésie d'efficacité, de profit et de vitesse ?
Nos contemporains sont, pour la plupart, cernés par des écrans et emportés dans un tourbillon d'activités, de bruits et d'images qui multiplient leurs angoisses. Ils se retrouvent décentrés, dépouillés de leur vie intérieure autant que d'une réflexion personnelle. Le silence et l'écriture permettent de prendre du recul, quelque hauteur afin de s'interroger et d'exercer son esprit critique. Mais surtout afin de renouer avec la culture et la philosophie en méditant sur les thèmes intemporels et universels que sont : l'amour, la nature, l'au-delà, le monde divin, l'âme, le mal, la beauté, la mort, la justice, l'espérance... C'est une façon de s'approcher de celle qui, selon une expression biblique , « est née avant les collines », c'est-à-dire la Sagesse.