Enzo Bianchi, fondateur de la communauté oecuménique de Bose, dans le Piémont, redonne ici au chrétien, et à tout lecteur engagé dans une recherche de sens, un accès aux Écritures. Traduit en plusieurs langues depuis sa première parution en 1973, Prier la Parole est devenu le classique d'Enzo Bianchi. Il a permis la redécouverte en Occident de la lectio divina, riche tradition du premier christianisme et qui s'inscrit dans la lignée de Vatican II.L'ouvrage, qui présente à la fois l'horizon historique des Pères de l'Église et décrit le chemin à explorer au quotidien, sous la forme de lectures, de méditations et de prières, dévoile la Parole « comme réalité vivante, dynamique, efficace, capable d'alimenter la foi, d'inspirer la vie. » Au fil des pages, Prier la Parole invite à retrouver toute la saveur de la Révélation.
Terre inconnue dans laquelle nous pénétrons lentement, âpre pays à traverser et à conquérir, la vieillesse a ses grandes ombres, ses embûches et ses fragilités, mais ne doit pas être séparée de la vie : elle fait partie du chemin de l'existence, avec ses propres atouts. La vieillesse est un art de vivre que nous pouvons bâtir, jour après jour, en s'appuyant sur notre conscience, nos choix, la qualité de nos relations avec les autres, et jamais sans les autres. Elle nous prépare, peu à peu, à accepter l'inachevé, à relâcher le contrôle que nous avons sur le monde et sur les choses.
Dans l'inexorable face-à-face avec le corps qui progressivement nous trahit, Enzo Bianchi invite chacun de nous à accueillir cette étape, sans jamais considérer l'avenir avec une nostalgie mélancolique, mais en y trouvant au contraire l'occasion précieuse d'un acte généreux de confiance envers les nouvelles générations.
Pas plus que les autres, le chrétien ne connaît de chemin qui contourne la souffrance, mais plutôt une route qui, avec l'aide de Dieu, la traverse. Les ténèbres ne sont pas le signe que Dieu est absent mais qu'il se cache et, en nous mettant à sa suite, nous l'y cherchons et l'y trouvons à nouveau.
« Cet horizon religieux et culturel, essentiellement patriarcal, ce schéma d'injustice aux dimensions planétaires, et qui ne connait pas de saisons : seul Jésus l'a interrompu, pendant la courte durée de sa vie terrestre, assez vite méconnu par ses propres disciples ! » Voici un livre savoureux, étonnamment moderne et libre, qui nous entraîne dans les textes des évangiles pour y découvrir l'étonnante place faite aux femmes. De nombreux récits mettent en scène des femmes, Marie et Elisabeth, toutes les femmes qui viennent pour être guéries, la femme adultère, la Samaritaine, Marie-Madelaine.... Que peut-on dire de la relation de Jésus avec les femmes ? Les reconnaissait-ils ? Comment s'adressait-il à elles ? Enzo Bianchi met en valeur la force du message du Christ adressé aux femmes : « Relevez-vous, redressez la tête, debout et ne restez pas des femmes courbées »,. C'est ce que Jésus dit en substance, selon lui, aux femmes qui viennent à lui pour être guéries ou le suivre, et c'est ce qu'il dit à toute femme, de tout temps, de toute origine, de toute condition.
L'auteur nous invite aujourd'hui à reconsidérer entièrement notre lecture des textes évangéliques à partir de cette dimension révolutionnaire, prophétique, d'une attention toute particulière accordée aux femmes.
"Lorsque j'étais enfant, ma mère déposait chaque matin sur la table de notre cuisine une miche de pain de la veille, une fiasque de vin, un cruchon d'huile et une salière, le tout recouvert d'une serviette sur laquelle elle avait elle-même brodé ces mots, « Que l'huile, le pain, le vin et le sel soient une leçon et une consolation ». Ainsi à celui qui venait chez nous, ces objets disaient qu'il était le bienvenu et qu'il y avait aussi à manger pour lui." Pour le fondateur de la communauté mixte de Bose, dans le Piémont italien, le partage n'est pas un vain mot. L'accueil de l'étranger figure dans la règle du monastère où la table, qui jouit d'une renommée nationale, invite l'hôte à vivre une spiritualité du partage. La table n'est-elle pas ce lieu important dans toute la tradition chrétienne, celui de la présence divine comme celui de la rencontre ?
Le repas comporte ainsi, bien au-delà de la consommation de nourriture, une dimension spirituelle essentielle. C'est un moment d'humanisation, de construction de l'amitié et de la communauté. C'est une manière de dire l'amour porté à l'autre, comme le montrent nombre de passages de la Bible qui sont ici relus selon cet éclairage.
La prière du Notre Père sanctionne la légitimité et l'authenticité de notre prière personnelle et communautaire.
Elle clôt chacun de nos dialogues avec Dieu par un sceau de conformité : ce qui est conforme à la volonté du Notre Père peut monter vers Dieu, ce qui ne l'est pas doit rester sur terre !
« Le pain d'hier est bon demain », affirme le proverbe. À la lumière de ces paroles, Enzo Bianchi raconte des histoires et évoque des visages qui ont marqué son existence : la Noël d'il y a longtemps et la table dressée pour les amis, le son des cloches éveillant l'aurore et le chant du coq dans le silence de la campagne, les jours de vendanges et le travail patient du potager.
Il retrouve le moment de la solitude et celui de la veillée, il accueille la vieillesse comme une saison qui arrive dans la vie. Chaque récit est une étape d'un chemin de sagesse qui parle de l'amitié, de la diversité, de la vie commune, des jours qui passent et de la joie. De la vie de tout homme, en tout temps et sur toute terre.
" nous nourrir de la parole, pour que nous soyons des "serviteurs de la parole" dans notre mission d'évangélisation, c'est assurément une priorité pour l'église au début du nouveau millénaire " (jean-paul ii).
tel est, montre enzo bianchi, l'enjeu de la lectio divina aujourd'hui. trente ans après prier la parole (1974), le prieur de bose revient sur la centralité du rapport à la parole scripturaire dans l'église d'aujourd'hui car, écrit-il, " parmi tous les fruits du concile vatican 11, le plus évident fut la restitution de la parole de dieu au peuple de dieu ". les croyants qui écoutent la parole en s'exposant aux lectures du texte sacré des pères de l'église et des mystiques médiévaux lectures avérées par certaines formes de l'herméneutique contemporaine voient émerger de la bible une parole plus vive que jamais.
elle devient d'ailleurs la vie de leur vie : au creuset de la lectio - cette lecture dans la douceur et la force de l'esprit, l'existence des chrétiens devient une exégèse vivante de l'écriture, de la parole faite chair. " priez, afin que la parole du seigneur accomplisse sa course " (2 th 3,1).
Le discernement est un processus que tout être humain doit accomplir dans les différentes situations où il se trouve avant de poser un choix, prendre une décision, émettre un jugement pertinent.
De nos jours, le mot discernement est devenu un mot hermétique. Un mot tombé dans l'oubli, mais qui est apparu récemment dans l'enseignement du Pape François. A partir des paroles du Pape, Enzo Bianchi offre aux lecteurs une réflexion profonde qui analyse et enseigne l'art du discernement. Ce livre est le fruit de l'expérience de toute sa vie. Il aborde un thème compliqué dans le style provocateur et piquant pour lequel il est connu dans le monde entier.
Le christianisme est une religion de l'amour: cette identification immédiate risque de transmettre une image édulcorée de la foi chrétienne. Or celle-ci prend pleinement en compte la violence et le mal. Le prieur de la Communauté monastique de Bose affronte ce thème sans faux-semblants en abordant dans ce livre les «psaumes imprécatoires»: ces textes bibliques que l'on approche rarement d'ordinaire, précisément en raison de la violence des images qu'ils véhiculent, heurtent notre sensibilité et nous mettent dans l'embarras. Mais la violence qu'ils expriment constitue un cri de douleur, une invocation, qui se transforme en invective. Et dans la prière, le cri des victimes innocentes face au mal qu'elles subissent parvient à mettre en question la bonté même de Dieu ainsi que sa justice. La Bible est témoin de cette expérience fondamentalement humaine, et la livre sans euphémisme, afin de lui donner un sens et une espérance. A propos de l'auteur Enzo Bianchi, fondateur et prieur de la Communauté de Bose - monastère mixte et oecuménique situé dans le nord de l'Italie, est un homme de foi et de culture, attentif au dialogue avec le monde contemporain. Parmi ses livres traduits en français : Prier la Parole, Une introduction à la lectio divina (nouvelle édition 2014), Les mots de la vie intérieure (2001), Chemins d'humanité. Les Béatitudes (2013).
Dans nos pays d'europe et de vieille chrétienté, la question de l'étranger, de l'immigré et du réfugié se fait chaque jour plus pressante.
Ainsi que le souligne enzo bianchi, elle ne peut se satisfaire de réponses convenues, qu'elles soient politiques ou autres. aux chrétiens d'europe, le prieur de bose rappelle avec force que les chrétiens se sont toujours compris eux-mêmes comme " pèlerins et étrangers " dans l'histoire, et jusque dans leurs patries. cette dimension d'" extranéité " est ce qui devrait prédisposer les croyants d'aujourd'hui à aborder autrement l'étranger.
Aux textes de la grande tradition patristique et du nouveau testament, l'auteur joint la voix de l'ancien testament, qui engage le peuple d'israël à ne jamais oublier qu'il fut lui-même un étranger. l'épisode de l'accueil par abraham des trois visiteurs aux chênes de mambré est ainsi la parabole de ce qui se joue dans toute hospitalité - et notamment chrétienne, car même dans la proximité de son christ, dieu se révèle comme étranger.
L'" extranéité ", poursuit enzo bianchi, est également, et de manière non moins radicale, une dimension constitutive de tout homme : l'étranger est en effet toujours aussi en nous. s'il y a, dès lors, à rencontrer celui qui vient d'ailleurs, c'est parce que les hommes sont tous étrangers, à eux-mêmes et aux autres, et appelés à s'accueillir.
L'Ecriture dit : "Tu mangeras et te rassasieras en bénissant le Seigneur ton Dieu" (Dt 8, 10). Jésus lui-même s'est toujours montré fidèle à ce commandement de l'Alliance en disant la bénédiction ou en rendant grâce au début de chaque repas (Mc 6, 41 ; 8, 6-7). C'est d'ailleurs au cours d'un repas qu'il a institué l'Eucharistie. Et comme l'indique saint Paul, "soit que vous mangiez, soit que vous buviez, faites tout pour la gloire de Dieu" (1 Co 10, 31).
En prenant notre nourriture, nous célébrons les mystères de la vie ; et le chrétien en est conscient. La communauté de Bose et Enzo Bianchi proposent ici des textes pour alimenter cette liturgie de la table.
Qui, au sein de l'Europe déchristianisée, accorde encore un quelconque crédit à une institution, une personne, une parole, quelle quelle soit ? C'est de l'absence de foi comme de confiance dont souffrent en premier lieu les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Car, par-delà la crise du sentiment religieux, le malaise que traverse l'espérance s'étend désormais au vivre-ensemble, jusque dans ses aspects les plus ordinaires et les plus quotidiens. Rompant avec les méditations contemplatives qui forment son oeuvre spirituelle, le prieur de Boze - l'une des grandes figures monastiques d'aujourd'hui - lance ici un cri d'alarme prophétique, adressé à tout un chacun. C'est que, à se vouloir indifférent à Dieu, le monde contemporain a divinisé l'humanité. À se vouloir incroyant, il est devenu défiant. À se vouloir athée, il s'est découvert désenchanté. Mais les chrétiens eux-mêmes ne se montrent-ils pas manichéens à ne pas concevoir que leur expérience la plus essentielle est aussi celle la plus communément recherchée ? N'est-ce pas une même nostalgie et un même désir de communion au sens de la vie qui anime les uns et les autres ? Un livre-manifeste pour dire combien l'urgence est à réapprendre que seul l'amour est digne de foi.
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La liturgie est composée de deux parties : la liturgie de la Parole et la liturgie de l'Eucharistie. Ces deux parties n'en font qu'une, car c'est la même Parole, le Christ, qui est dit, et qui agit dans l'Eglise par l'intermédiaire du prêtre. Avec profondeur et liberté, ce livre traite de l'art de célébrer la liturgie. Dans le sillage de l'exhortation Sacramentum caritatis de Benoît XVI, il veut donner l'exemple d'un ars celebrandi enraciné dans la grande tradition célébratoire véhiculée par les contemplatifs, dont la forme extraordinaire du rite latin a été longtemps le principal témoin en Occident. Comment recouvrer le véritable esprit de la liturgie ? En célébrant la forme ordinaire de l'Eucharistie dans la crainte de Dieu, répond Enzo Bianchi, dans l'adoration qui est la condition essentielle pour louer, rendre grâce, prier notre Dieu, et dans la certitude que la liturgie contient la plus grande force en vue de l'évangélisation .
À partir de son expérience personnelle et communautaire, l'auteur propose une réflexion fascinante sur la vie chrétienne et sur le sens profond de la vocation : les moines, en effet, sont appelés à être, avec leur belle et heureuse vie, un signe d'amour fraternel, parabole de l'amour gratuitement donnée à tous.
La vie chrétienne du moine se caractérise par un long chemin de maturation spirituelle, un itinéraire de conversion qui s'exprime par la liberté et l'amour, au coeur du mystère chrétien.
La formation monastique repose sur la vie intérieure ; celle-ci est marquée par des étapes de passage qui parfois s'apparentent à des luttes que le moine aura à mener : décider, persévérer, refuser l'étourdissement, le cynisme, l'égoïsme, accepter la mort.
Le discernement, don de l'Esprit, est une opération lente et difficile qui fait émerger l'authenticité d'une vocation. Les faiblesses, les fragilités n'empêchent pas de vivre la vie commune et l'aspiration à la connaissance de Dieu. Croire, c'est faire la volonté de Dieu.
Seul l'Esprit Saint rend la lettre efficace. L'Esprit seul assure à la lettre son dynamisme pour qu'elle soit reçue non comme un mot du passé mais du présent. Seul l'Esprit permet un rapport juste à la lettre, nous évitant les dérives du fondamentalisme ou de la négligence. L'Esprit Saint assure une interprétation de l'Ecriture dans l'esprit même où elle a été écrite parce que où est la Parole, là est l'Esprit, soit en écoutant, soit en enseignant.
A partir d'une lumineuse lectio divina de la prophétie d'Isaïe et de l'Evangile de Luce, Enzo Bianchi met en lumière le lien essentiel entre la Parole et l'Esprit, entre le ministère de la Parole et l'action de l'Esprit.
Enzo Bianchi use d'une parole libre et qui s'adresse à tous.
Dans cet ouvrage paru chez Einaudi en 2014 (Dono e perdono), vendu à des dizaines de milliers d'exemplaires en Italie, il revisite la question chrétienne du don et du pardon pour la poser du point de vue de la société et appeler à une véritable éthique du don. Donner et pardonner, totalement, c'est revenir au don qui est pure spontanéité et pure gratuité ; c'est accepter que le pardon ne soit jamais facile, mais que ce soit un chemin à emprunter inlassablement. Sur ce chemin, on croise alors la compassion, qui est la réponse humaine suprême contre le mal, et qui est surtout la seule réponse sensée à la question de la souffrance dans nos sociétés.
Un propos aussi limpide que profond.
Ce livre offre de courts commentaires des trois lectures des dimanches de l'année liturgique élaborés par Enzo Bianchi pour la réflexion, la prière personnelle et l'animation des groupes bibliques. Il scande les temps de l'an liturgique: Avent, Noël, Ordinaire, Carême, Pâques, Fêtes et Solennité.
Le style d'Enzo Bianchi est unique, sobre, profondément enraciné dans le texte biblique, mais attentif aux dynamiques liturgiques de la communauté qui célébre sa propre conversion et son salut chaque dimanche.
Retour aux sources, vers une méthode de lecture aussi ancienne que l'Église et qui a de profondes racines dans le Judaïsme, ce livre essaie de répondre à la question suivante : comment aborder la Parole de Dieu pour en vivre ? Fruit d'une pratique personnelle et communautaire de la Lectio divina au sein de la communauté interconfessionnelle de Bose, le ton est celui - très simple - du témoignage. En fin de volume, d'importantes notes soulignent l'enracinement dans la tradition monastique et patristique et renvoient à des ouvrages ou articles de parution récente.
La vie spirituelle est un don concret de l'Esprit.
Certains mots rendent témoignage de cette quête de Dieu. Avec un ton allègre et limpide, Enzo Bianchi décrit la mystérieuse alchimie de la prière à l'aide de ces mots qui traduisent les mouvements de la vie intérieure. Loin de l'abécédaire ou du dictionnaire qui dispenserait de vivre les réalités décrites, ces mots de la vie intérieure, replacés dans leur contexte et leur étymologie, deviennent des lieux à habiter et des lieux de communion : " ascèse ", " louange ", " joie ", " désert ", " silence " apparaissent alors comme autant de chemins de vie qui conduisent à reconnaître le visage de Dieu.
À une époque d'intense soif spirituelle, pour ceux qui croient, et peut-être plus encore pour les non-croyants, la prière est d'une importance décisive. À condition de la libérer des préjugés inutiles qui portent atteinte à sa valeur. C'est exactement ce qu'entend faire Enzo Bianchi, dans cet essai: redécouvrir la fraîcheur et la vraie nature de la prière chrétienne, en les plaçant dans la tradition de la Révélation biblique.
L'auteur, un expert du monde et de l'esprit, explore l'évolution de la prière au cours des différentes époques historiques jusqu'à nos jours, peignant un tableau dans lequel le lecteur ne peut manquer de reconnaître l'habitué.
L'ouvrage aborde les difficultés les plus communes dans la prière, en fournissant des réponses et des interprétations profondes et riches de sens, capable de satisfaire la curiosité de chacun dans sa recherche.
Le croyant n'est pas celui qui se contente de dire ses prières tous les jours comme si c'était un devoir, mais celui qui accueille l'amour gratuit de Dieu, envoyé par le Père par l'intermédiaire du Fils dans puissance de l'Esprit Saint. C'est à partir de cette expérience, aussi décisive que mystérieuse, aussi impérieuse qu'ineffable, que se jette dans le coeur du croyant la conviction sur laquelle il pourra fonder sa vie et sa prière: la certitude qui le conduit à se tourner vers Dieu comme « Abba, Père » qui l'aime. Sa prière ne sera donc pas rien, mais une réponse à cet amour, capable d'une vie totalement donnée à Dieu et
Pas plus que les autres, le chrétien ne connaît de chemin qui contourne la souffrance, mais plutôt une route qui, avec l'aide de Dieu, la traverse.
Les ténèbres ne sont pas le signe que Dieu est absent mais qu'il se cache et, en nous mettant à sa suite, nous l'y cherchons et l'y trouvons à nouveau.